samedi 2 août 2008

Mama Pizza

Quand les madones Calabraises, ne parlant pas la langue anglaise, Débarquaient au petit matin, dans le brouillard américain Elles apportaient dans leurs mouchoirs, trois brins de thym, un brin d’espoir Et bien plus précieux que leurs vies, un peu de la terre d’Italie. MAMA, MAMA PIZZA Parle- moi de ce matin d’hiver, sur Hudson River, Raconte- moi l’America , à l’aube de cosa nostra Là bas au bout de la jetée, la statue de la liberté Portant son lourd flambeau éteind Te rappelle ton Sicilien Il s’appelait Carlo Leone Il arrivait de Corléone et puis, Il y eut la guerre sur Brooklyn, La guerre sur le Queens Dieu que tu as tremblé pour lui MAMA Quand les pleureuses calabraises, Le Parrain, les tucci les génovese Sont venus s’incliner une fleur à la main Sur le corps de ton Sicilien, oh Mama Ce fut la fin de quarante hivers sur Hudson River America mafia, mafia Tu finis toujours comme ça Dramatica, oh mama Mama pizza Le vent claque comme un revolver, sur Hudson River Tiré de « New York City » .Album Concept 1977 Paroles de Luc AULIVIER, Musique de Michel LAURENT (Vinyl , jamais édité en C.D.) Un jeune musicien français, part à New York pour découvrir la musique américaine. Il y découvre une ville de ghettos dont il raconte les histoires. MAMA PIZZA (quartier : Little Italy)
Le Vieux Mage

Je me présente, je suis le Vieux Mage

Dans la maison du Mage, à 10.000 KM d’ici
Il s’est souvenu des images, d’une autre époque de sa vie
Il s’est dit que c’était dommage, que ces chansons étaient jolies,
Sans prétentions et sans messages, juste des chansons de la vie.
Et pour ne pas tourner la page, c’est pourquoi il les écrit
Le Mage, sage comme une Image.

Le Vieux Mage

vendredi 1 août 2008

La classe à l'italienne : mythe ou réalité ?

La réputation des italiens en matière de style n'est plus à faire. La classe italienne est reconnue dans le monde entier. Alors oui on rêve toute qu'un bel italien ténébreux vêtu d'un pantalon en lin et Tod's aux pieds nous balade cheveux au vent sur son Vespa. Mais ce cliché n'est-il pas un peu dépassé ? Parce que si on a beaucoup de choses à envier aux "ritaux", d'autres sont moins glamour... Petit inventaire.

Ce que j'aime...
- les marques de luxe bien sûr : prada, gucci, versace, valentino, armani... et autres noms finissant par des voyelles qui nous offrent des défilés à couper le souffle. La fashion week de Milan reste un des mes grands rêves...
- les voitures et scooters : la Fiat500, les alpha roméo, les Vespa...
- les prénoms italiens : Raphaëllo, Angelo, Antonio mmmm
- la cuisine bien sûr ! Pâtes, Pizza, Panini, et surtout les petits sandwichs triangles qu'on appelle Tramezzo je crois (un grand moment de gastronomie)
- la langue : chantante et si sexy, mais aussi la manière dont ils parlent avec leurs mains Ma que Bella !

Par contre je n'aime pas :
- le rap italien : tout simplement ridicule !
- les présentatrices tv : des bimbos qui donnent un sérieux coup à l'image de la femme
- ils parlent trop fort !!!
- Berlusconi : no comment...

Enfin, je reste mitigée sur...
- Monica Bellucci : elle a beau être considérée comme la plus belle femme du monde, son côté femme fatale m'irrite un peu
- l'équipe de foot : ils sont forts, beaux, mais ils nous ont battu et mis notre Zizou au placard !
- la mafia : les films de Scorsese ont fait des mafieux des hommes excitants, mais bon...

Bilan
Les "pour" l'emportent malgré tout ! Forza Italia !

Et vous, qu'est-ce que vous aimez (ou n'aimez pas !) chez les transalpins ?

Fée Moda

jeudi 31 juillet 2008

L'art de boire un café à l'italienne

La présence de Georges Clooney n'est heureusement pas nécessaire pour apprécier un bon café. En revanche, les bonnes adresses c'est indispensable! C'est un peu comme connaître les meilleures boulangeries: ça se transmet de bouche à oreille...Mais avec nous, plus besoin d'aller à Rome ou à Milan pour déguster des cafés aux noms déroutants. On trouve à Paris de plus en plus d'endroits qui servent des cafés à l'italienne.
Voici quelques bonnes adresses dans la capitale:
Coffee shop Segafredo Zenetti: 38 bld des italiens 75009 Paris
L'épicerie Fuxia: place du docteur Felix Lobligeois, 75017 PAris
Au roi du café : angle rue des Volontaires et rue Lecourbe 75015 Paris
Les 4 trattorias des frères Rebuzzi: notre préférée Little Italie 13 rue Rambuteau... et les autres http://www.rebuzzi.fr/ Fulvio 4 rue Poitou 75003
Les amis de Pozzetto 39 rue du roi de Sicile 75004 Paris
Mais connaître les bonnes adresses ne suffit pas, il faut aussi savoir le commander et il y a mille et une façon de le faire:
L'espresso: originaire de Milan, c'est un café réalisé en faisant passer de l'eau chaude mais non bouillante à travers du café finement moulu. Il est plus concentré que le café filtre. Il peut aussi se déguster sérré (ristretto) ou allongé (lungo
Le cappuccino: un tiers d'espresso avc un tiers de mousse de lait saupoudré de chocolat. Le café frappé: C'est un café plus ou moins allongé mixé avec des glaçons dans un shaker, ce qui le fait délicieusement mousser. On peut y ajouter du lait.
Le café latte: c'est un espresso sur lequel on verse de la mousse de lait chaud. Le mocca: c'est un cafe latte mélangé avec du chocolat chaud.
Le mocca: c'est un cafe latte mélangé avec du chocolat chaud. L'americano: C'est simplement un espresso allongé avec de l'eau chaude. L'affogato pour les gourmands: c'est un espresso versé sur de la glace vanille.
L'espresso con panna: c'est un espresso avec de la crème fouettée Le café viennois: c'est un espresso sur lequel on verse du lait chaud battu avec de la crème fouettée, saupoudrée de chocolat. La noisette: c'est un espresso dans lequel on ajoute un peu de lait chaud
Le café crème: c'est un espresso allongé d'eau et servi avec de la crème
Le café glaçé: il s'agit d'un espresso refroidit et servi avec des glaçons.
Vous l'aurez compris, on peut parler café comme on parle vin et grands cus... En Italie le café est une institution. Il existe même le "sommelier du café", le Barista qui apprend l'art de préparer un café selon les règles de l'art pour offrir un café toujours rond et plein en bouche avec un arrière-goût tout en douceur et en nuances.
Et vous vous le prenez plutôt noir ou sucré? Pour tout vous dire, moi je le préfère avec une cuillère d'amaretto...
Mariposa

mercredi 30 juillet 2008

De l’art et la manière de gouverner

Du Prince de l’italien Nicolas Machiavel, nous ne connaissons que les mots qui en sont dérivés : le machiavélisme et machiavélique. Nous en concluons qu’il s’agit d’un traité politique particulièrement démoniaque.

Nicolas Machiavel doit certainement cette réputation à sa définition de la nécessité (necessità). S’imposant au prince, et le contraignant à manquer aux injonctions de la morale, elle a fait de Machiavel, quelque peu hâtivement, le père de la « raison d’État », soit le principe selon lequel le pouvoir politique s’autorise à déroger au droit établi ou à la morale. Pour un prince, pour obtenir et conserver le pouvoir, qu’importent les moyens si les fins sont justes ou devrais-je dire « nécessaires ». Le traité de Machiavel à l’usage des jeunes princes, vite censuré d’ailleurs, n’hésite pas à mettre la vertu au second plan. Le prince machiavélien se trouve souvent dans la nécessité de se montrer déloyal, inhumain… Dès le chapitre III, l’auteur explique l’impossibilité pour le prince nouveau de ne pas offenser ses sujets, la cruauté ou la déloyauté reposent sur l’exigence d’efficacité politique ou l’inclination naturelle de l’homme. Si Machiavel préfère partir d’une « réalité effective » plutôt que de ce qu’elle devrait idéalement être, sa politique paraît particulièrement cynique. Certaines questions se posent alors, la politique est-elle régit par des lois que nous ignorons ? La nécessité s’imposerait-elle à notre président lorsqu’il décide, envers et contre tous, d’assister au JO de Pékin ?

Le Prince de Nicolas Machiavel. "Folio classique" n°1113.

Fée Carabine.

mardi 29 juillet 2008

Pasta Rucola et Pancetta

Pour 2 Amoureux: 300 g de pâte fraîche (tagliatelle ou linguine ou spaghetti), 80 g de pancetta, 3 c/s d'huile d'olive + 1 giclée, 1 belle poignée de roquette, 2 c/s de tapenade, 200 g de tomates cerises coupées en deux, 1 botte de ciboulette et de basilic, sel et poivre.
***
Faire saisir la pancetta dans une poêle bien chaude, 1 min de chaque côté. Les tranches de pancetta vont se colorer et rétrécir un peu. Réserver.
Mettez votre casserole d'eau à bouillir avec une c/s de sel, et les 2 c/s d'huile d'olive.
Pendant que l'eau chauffe, préparez tout les ingrédients : couper la ciboulette et le basilic, garder quelques feuilles pour la décoration, laver la roquette, coupez les tomates cerises en deux.
Jetez les pâtes dans l'eau frémissante, et veillez à ce qu'elle ne bout pas. Attendez 3 minutes pour les pâtes fraîches ou selon les pâtes que vous aurez choisi (recette possible avec pâtes sèches Barilla). Egouttez et mettez les pâtes dans un saladier où vous ajouterez, 1 bonne giclée d'huile d'olive, puis tous les ingrédients mis à part la pancetta qu'on gardera pour décorer le dessus de l'assiette. Pour les inconditionnel, ajoutez quelques copeaux de parmesan et servez ! Petit + : Poivrez mais ne salez pas trop, l'eau des pâtes l'étant déjà ainsi que la Pancetta.
BUON APETITO !!
PETITE FEE

Tagliatelles pancetta et roquette

lundi 28 juillet 2008

L'élégance féminine par Valentino

Rose est la robe longue qui attire d’emblée le regard. Sa ligne est prononcée par une traîne qui jonche le sol. Le court manteau graphique contraste en volume. Travaillé en spirales de feuilletés d’organza, il semble être tissé par une multitude de pétales de rose. Ici, la beauté classique s’excuse devant le sublime de cette pièce haute couture de la collection Automne/Hiver 2007-2008 signée Valentino.

Cet hiver, l’ambassadeur de l’élégance féminine vient de tirer sa révérence. Et l’exposition intitulée Valentino, Thèmes et Variations a des allures de rétrospective. Au Musée des Arts Décoratifs, les modèles phares de chaque saison du couturier italien affichent la « grâce souveraine » selon Valentino depuis ses débuts en 1959. A la façon d’un exercice de style, il a su, au cours de sa carrière, revisiter la mode.

Les couleurs sont une empreinte à part entière. On parle du célèbre « rouge Valentino », ce rouge coquelicot pétillant de caractère. Jacky Kennedy choisit sa robe de mariée parmi la collection blanche Printemps/Eté 1968. Depuis 1964, elle ne s’habille exclusivement qu’en Valentino. Et elle n’est pas la seule à être conquise pas ces lignes de sirènes aux airs de princesses du sang. Elisabeth Taylor, Rita Hayworth, Audrey Hepburm pour n’en citer que trois tombent sous le charme de ce style unique. Un classicisme romantique modernisé par des formes graphiques et figuratives.

L’exposition Valentino, Thèmes et Variations se rêve en 225 robes. On perçoit à peine la marque des époques sur les modèles tant le maestro a créé un style intemporel. Un luxe moderne d’une élégance noble. Le visiteur admire dans un silence religieux ces chefs d'oeuvres de la haute couture italienne.

Jusqu'au 21 septembre

Valentino, Thèmes et Variations, Musée des Arts Décoratifs, 107, rue de Rivoli, 75001, Métro Palais-Royal Ouverts du mardi au vendredi de 11h à 18h et de 10h à 18h le samedi et le dimanche, nocturne jusqu'à 21h le jeudi 8 euros l'entrée

Fée Milady

Semaine italienne

Cette semaine, les Fées en ville se parent des couleurs de l'Italie. Milady rêvera devant les robes signées Valentino, actuellement exposées au Musée des Arts Décoratifs à Paris. Petite Fée nous fera la pasta avec ses tagliatelles à la pancetta et à la roquette. Carabine nous donnera une leçon de politique avec Le Prince de Nicolas Machiavel. Mariposa nous révélera l'art de boire son café à l'italienne. Moda se penchera sur la mode à l'italienne. Mais oui au fond qu'est-ce que c'est exactement que la mode à l'italienne? Quant au Vieux Mage, il nous bouleversera avec les paroles de la chanson Mama Pizza.