samedi 10 janvier 2009
Mais qui est Sam Gold ?
Sans vous en révéler trop, ce grand amateur de poker a voulu offrir aux passionnés mais aussi novices branchés un morceau de jeu. Son Roi, facilement reconnaissable, s’affiche sur les poitrines des plus grands joueurs de poker, et se cache parfois dans des tee-shirt au graphisme plus travaillé.
Ici avec Gilles Sebbane et Philippe Rottemberg
L’idée ? “You Can’t Stop The Game”, vous ne pouvez pas arrêter le jeu… et on veut bien le croire, à la vue de la déferlante poker qui s’est abattue sur la planète depuis quelques années.
Ne le cherchez pas, il est partout ! Et s’il n’est pas encore dans votre dressing, cliquez ici !
Fée Moda
La sexualité des rois et reines
Durant son règne, François 1er ne cache pas son goût pour les femmes. L'infidélité est l'une de ses caractéristiques. Il a dit « une cour sans femmes, c'est comme un jardin sans fleurs. » Un vrai poète... D'ailleurs parmi ses nombreuses maîtresses, nous pouvons compter Françoise de Foix, comtesse de Chateaubriant, supplantée par Anne de Pisseleu. Duchesse d'Estampes, elle est aussi demoiselle d'honneur de Louise de Savoie, la mère du roi. Ce n'est qu'un petit échantillon du patchwork des femmes de François. Mais il reste bon à savoir que certaines ont joué un rôle politique. La comtesse de Thoury par exemple est à l'origine de la construction du château de Chambord. Si l'on compare à aujourd'hui, les temps n'ont guère changé en ce qui concerne la vie sentimentale débridée des plus grands. Le libertinage n'est simplement plus officialisé. En revanche, ce qui change profondément sont les conséquences de ces aventures sexuelles. Aujourd'hui, la modernisation fait que l'on ne meure plus de la syphillis comme le pauvre roi François.
Tellement de choses peuvent être dites sur la sexualité des rois qu'une vie ne suffirait pas.
Henri 3, au style avant-gardiste, la boucle à l'oreille et le look travaillé, passionné par les femmes, n'a sans doute pas ignoré les fameux mignons qui l'entouraient. Ou encore Louis 13, misogyne avéré, considère les femmes comme frivoles et vicieuses. La présence des favoris à sa cour laisse supposer qu'il préfère la gente masculine. D'ailleurs, ses difficultés à donner un héritier à la couronne peuvent appuyer cette thèse. Mais ne soyons pas trop mauvaise langue, il finit par donner à Anne d'Autriche un roi au trône de France, et non des moindres, Louis 14.
Restons dans les Louis, avec le bien nommé Louis 16. Si, lui, a mis sept ans à faire un enfant à Marie-Antoinette, ce ne sont pas pour les mêmes raisons que Louis 13. Atteint d'un phymosis (dans la plupart des cas, le prépuce étant trop petit, il empêche le gland de se décalotter), les rapports sexuels lui sont trop douloureux pour pouvoir imaginer une descendance. Mais une fois le coup de bistouri passé, les choses se sont améliorées. Mais le bon roi Louis n'est définitivement pas porté sur la chose. Il est en effet le seul roi de France a n'avoir jamais eu de maîtresses.
Mais où sont les reines? Les coquines se trouvent surtout en Russie. Il faut croire que le temps glacial y est pour quelque chose...Catherine 2, notammen,t est réputée pour ses multiples amants. Plus d'une vingtaine au compteur. Potemkine, Poniatowski, Sobourov et Orlov restent les préférés. Elle est la seule à avoir créé la charge de favori! La légende veut, qu'avide de sexe, elle soit morte d'une hémorragie provoquée par un rapport sexuel avec un cheval. La réalité est moins trash (pour les curieux, elle est morte d'une crise d'apoplexie.)
Voilà peut-être une manière de rapprocher certains d'une matière peu appréciée à l'école
!
Étoile Maï
vendredi 9 janvier 2009
Des rois pour la galette!
Avec ses multiples origines et ses tout aussi multiples formes, la galette est le clou du « jour des Rois »… depuis le XVIIIe siècle, c’est-à-dire assez récemment. Ses origines remontent à loin, en revanche, empruntant au rite païen des Saturnales dans la Rome antique, aux coutumes religieuses byzantines, et enfin à la définition de l’Épiphanie chez les Chrétiens. Mais, en France, la galette était depuis longtemps l’apanage des rois avant d’être celui du petit Jésus. Le vassal l’offrait au seigneur du domaine en même temps que l’impôt, pour rappeler que le moulin à blé appartenait au suzerain ; la nouvelle accouchée en faisait porter une au château dudit seigneur ; les représentants d’une ville la présentaient au roi qui venait en visite… Bref, ce gâteau rond en pâte feuilletée en ou brioche, symbole à la fois de respect et de réjouissance, était profondément ancré dans les usages français.
Il y avait d’ailleurs, en ces temps royaux, une confusion habilement entretenue sur ces Rois que l’on « tirait » : en témoigne une anecdote rapportée par Jean Héroard, médecin particulier du futur Louis XIII et qui a suivi minutieusement dans son journal l’évolution physique et psychologique du futur roi, notant avec une tendresse certaine jusqu’au moindre babillage. Le dauphin Louis a huit ans. Le jour de l’Épiphanie, on lui fait tirer les rois, et – ô surprise – il a la fève. On veut donc faire roi ce petit garçon, mais Louis refuse énergiquement…
Il dit « Je ne veux pas être le Roi ! » Sa nourrice lui demande pourquoi. « Je ne veux pas l’être ! » Il appelle M. de Ventelet [son maître d’hôtel] et lui dit tout bas à l’oreille : « N’y faites point mettre de fève, afin qu’il n’y ait point de Roi. – « Monsieur, lui dit sa nourrice, si Dieu est Roi, il faudra que vous teniez sa place. » - « Je ne veux pas, moi ! » - « Comment, Monsieur, dit un chacun, refusez-vous à tenir la place de Dieu ? » Il s’arrête avec crainte : « Hé ! C’est à papa ! » - « Monsieur, il faut que ce soit vous qui la teniez ici ! » - « Hé ! je veux bien ! »
Héroard ne fait de commentaires sur cette petite scène, mais nul doute qu’il aura été frappé par l’intuition de son jeune patient, qui semble avoir parfaitement compris qu’on attend de lui bien plus que jouer au roi, et recule un moment devant ce lourd fardeau, avant de se plier à la volonté de ses futurs sujets. Ici, point de rois mages ou d’étoile du Berger. Les seuls rois dont on parle sont le roi de France pour le royaume terrestre… et Dieu pour le royaume céleste.
Même les amusements sont graves, pour la vie d’un dauphin. En contrepartie, pour un roi déjà sur le trône, le jour des Rois est prétexte à une fête joyeuse, légère, qui permet au souverain de déposer quelques instants le poids de ses soucis. Le Mercure galant de janvier 1684 rapporte une Éphiphanie de tous les diables ! Louis XIV avait décidé cette année-là de célébrer le jour des Rois avec tous ses courtisans. Dans la grande salle, cinq tables sont dressées – avec tout le faste qu’on sait : c’était avant l’assombrissement dévot de la cour et l’influence supposée de Mme de Maintenon – et cinq galettes apportées. À chaque table, il y eut donc un roi et une reine, et un jeu s’installa, qui mit en joie toute la cour : les tables devinrent autant de royaumes, les souverains élus par la fève nommèrent des ministres, des officiers, des ambassadeurs, lesquels étaient envoyés aux tables voisines pour déclarer la guerre ou proposer une alliance. Les règles de la politique extérieure furent singées avec tant de grâce, de gaieté et de folie que le Roi-Soleil, qui n’avait pas été désigné par le sort, tout content de ne pas régner pendant quelques heures et de recevoir des ordres au lieu d’en donner, déclara vouloir recommencer l’année suivante.
La fête des Rois servit également à des édits bien peu religieux : au début du XVIIIe siècle, une guerre de la galette opposa boulangers et pâtissiers, conflit qui fut réglé par une série de mesures opérant la distinction entre les deux professions. Et sous la Révolution, dans la tendance impérieuse qui rebaptisait tout ce qui pouvait rappeler de près ou de loin l’Ancien Régime honni, la fête des Rois devient fête des Sans-culottes, ou, mieux encore, fête du bon voisinage ! Il est à peine besoin de dire que les révolutionnaires de la Terreur avaient voulu supprimer tout bonnement la fête, mais c’était chose impossible tant la galette faisait partie du mode de vie. Les rois avaient disparu, mais non la coutume, plus tenace que tous les gouvernements. Il a bien fallu, après coups, redonner du sens à la fête, et, le retour au religieux aidant, on convia à nouveau les Rois Gaspard, Melchior et Balthazar…
jeudi 8 janvier 2009
J'aime la galette, savez-vous comment ?
La galette Marie Antoinette au Meurice: cette galette à la frangipane, à la confiture de framboise et aux zestes de mandarine a été imaginé par le chef patissier de ce grand hotel parisien en s'inspirant de toutes ces femmes, connues ou pas, qui fréquentent le palace...
A déguster en exclusivité Hôtel Le Meurice 228 rue de Rivoli - 75001 Paris - France - Tél. : 01 44 58 10 10mercredi 7 janvier 2009
La Mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé
La Mort du roi Tsongor, Laurent Gaudé, Actes sud ou J’ai Lu en poche, environ 7euros.
Fée Carabine.
mardi 6 janvier 2009
La reine des galettes 2009 est au Meurice
Cette année, Yannick Alléno, Chef triplement étoilé du Meurice, dédie, la traditionnelle Galette, non pas aux Rois des siècles passés, mais aux Reines des siècles à venir, celles du Meurice, véritables muses de la vie !
La galette "Marie-Antoinette" vous tend alors sa bouche surréaliste, comme elle aurait pu la tendre à Salvador Dali pour vous inciter à garder humour et glamour, bien plus que le temps d’une dégustation royale !
Réservations : 01 44 58 10 44.
Tel : 01 44 58 10 44