samedi 20 septembre 2008

Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre

Ce week-end, les lieux qui d'ordinaire sont fermés au public ouvrent exceptionnellement leurs portes. N'hésitez pas et retrouvez le programme de toutes les visites sur Paris et dans chaque ville française sur le site officiel des Journées du Patrimoine.

Vous raconterez tout aux Fées en ville.

 
Bon week-end du patrimoine

Mamma Mia!


On le sait, on l'attendait, Mamma Mia! est l'adaptation cinématographique de la comédie musicale composée par le célèbre groupe Abba en 1991. C'est l'histoire d'une jeune femme, Amanda Seyfried, à la vieille de se marier qui décide de retrouver son père pour qu'il la conduise à l'autel. Seulement, maman Danna, l'époustoufflante Meryl Streep, ne tient pas à dévoiler l'identité du géniteur. La future mariée doit faire preuve d'audace pour réunir sur la petite île grecque les trois prétendants au titre de papa. Et oui, dans son journal intime, maman laisse planer le doute sur trois amants. Le réalisateur Phyllida Lloy sabre le champagne en signant cette comédie musicale pétillante à souhait où l'on se plaît à retrouver des quiproquos dignes des meilleurs vaudevilles.

Alors disons-le clairement, l'image n'est pas géniale, la mise en scène brouillonne,  les dialogues quasi-inexistants (forcément, c'est une comédie musicale). En bref, Mamma mia! est le film kitsch de l'année. Et pourtant, le jeu remarquable de Meryl Streep, les couleurs de la Grèce, les chansons mythiques du groupe Abba donnent de l'entrain. Happés par le rythme, on se laisse entraîner dans la danse. Nous aussi on veut clamer à tue tête"give me give me a man after might night". Et la part belle est faite à l'homme justement. Parmi les trois papa, on adore Pierce Brosnan pour sa voix de casserole et son air constipé quand il chante. Mais, Mamma Mia! est d'abord une jolie histoire d'amour entre mère et fille qui touchera toute femme. En définitif, vive le kitsch survitaminé à l'américaine ! 

Fée Milady

Mon Pot Le Gitan

Mon pot' le gitan c'est un gars curieux
Une gueule toute noir, des carreaux tout bleus
Y reste des heures sans dire un seul mot
Assis près du poêle au fond du bistrot
C'gars-là une roulotte s'promène dans sa tête
Et quand elle voyage jamais ne s'arrête
Des tas d'paysages sortent de ses yeux
Mon pot' le gitan c'est un gars curieuxMon pot' le gitan, c'est pas un marrant
Et dans notre bistrot personne le comprend
Comme tous ces gars-là il a sa guitare
Une guitare crasseuse qui vous colle le noir
Quand y s'met à jouer la vieille roulotte
Galope dans sa tête, les joueurs de belote
S'arrêtent et plus rien... on a mal en dedans
Mon pot' le gitan c'est pas un marrant
Mon pot' le gitan un jour est parti
Et Dieu seul sait où il ballade sa vie
Ce type là était un grand musicien
Ça j'en étais sûr, moi je l'sentais bien
Le tôlier m'a dit qu'on est venu l'chercher
Un grand music-hall voulait l'acheter
Mon pot' le gitan il a refusé
Un haussement d'épaules et il s'est taillé?

J'ai eu l'impression de perdre un ami
Et pourtant c'gars-là ne m'a jamais rien dit
Mais il m'a laissé un coin de sa roulotte
Et dans ma petite tête
j'ai du rêve qui trotteSa drôle de musique en moi est restée
Quand je pense à lui, m'arrive de chanter
Toi sacré gitan qui sentait l'cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir.

Paroles: Jacques Verrières. Musique: Marc Heyral 19
Pour écouter la chanson, cliquez ici

Le Vieux Mage 
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vendredi 19 septembre 2008

Les fées se font tailler le portrait

Vous n'avez pas pu passer à côté de ces fameux portraits à la Andy Warol qui ont pullulés dans tous les magasins de déco, dans les cafés lounges, et même dans les intérieurs...En effet, après Marylin, Audrey Hepburn, vous pouviez désormais laisser trôner votre petit minois aux couleurs édulcorées au dessus de la cheminée.
Voici une version de Milady (photo: Julien Weber) façon pop art nettement plus originale réalisée par Guillaume Lindet dit Tednil, un artiste peintre contemporain:
http://www.tednil.com/
Dans un autre registre mais tout aussi atypique, voici mon portrait réalisé en 3D et gravé au laser dans un bloc de verre. En gros un "mini me" plus vrai que nature que l'on peut regarder de tous les côtés...bluffant de réalisme!
http://www.afgphoto.fr/ premier prix à 20 euros pour un porte-clé
vous pourrez commander des coussins, des sacs à mains, une fausse page de journal et même une cuvette WC avec la photo de votre choix. Les mamans accros à leurs petits bout de chou seront ravies de déambuler à la sortie de l'école avec nous en sommes sûres.
Et si vous avez 2 minutes, Alex, silhouettiste de métier nous réalise le profil en temps records. Moda, en a fait l'expérience...voici sa silhouette, très réussie, n'est-ce pas?
http://monsite.wanadoo.fr/silhouettiste
Fée Mariposa

jeudi 18 septembre 2008

Histoire de Portrait


Ecoutez. Un portrait parle. Il raconte la vie passée du sujet peint, et rapporte ce qu'il voit et entend de là où il est accroché.

Voici le postulat narratif original que Pierre Assouline choisit pour peindre la famille Rothschild. Et le portrait qui a inspiré l'auteur est celui de la baronne Betty de Rothschild réalisé par Ingres en 1848.

Pierre Assouline ne cantonne pas son récit à la chronique familiale, il se penche sur l'histoire du tableau. Les circonstances de sa réalisation, son caractère mondain. Il suit avec intérêt ses nombreux déménagements qui offrent d'ailleurs à son roman différents angles de vues dans des lieux magnifiques comme l'Hôtel de la rue Laffite, l'Hôtel de la rue Saint-Florentin, le château de Ferrières ou encore l'Hôtel de la rue Lambert.


A l'heure où la guerre éclate, le portrait nous conduit au château de Neuschwanstein en février 1941 où Hitler y rassemble son butin de guerre. De son passage en Bavière, le portrait garde au dos du châssis la marque d'un svastika. La famille Rothschild parvient à retrouver et racheter le portrait de leur mère et grand-mère, Betty de Rothschild. Mais nombre d'oeuvres ne retrouvent pas leurs propriétaires d'origine. Après la Libération, elles sont souvent revendues à des marchands parisiens. Une commission de récupération artistique (CRA) restituent seulement 45 OOO objets à leurs légitimes propriétaires.


Actuellement se tient au Musée d'art et d'histoire du Judaïsme à Paris une exposition intitulée A qui appartenaient ces tableaux?. On mène l'enquête: retracer le cheminement d'une oeuvre à travers des registres, les marques laissées au dos du tableau... remonter toujours plus haut jusqu'à découvrir l'identité du ou des propriétaires. Entre spoliation et restitution, s'écoule un temps aléatoire où le marché de l'art impose ses lois. Les oeuvres de Cézanne, Chardin, Delacroix, Ingres, Matisse, Monet ou encore Seurat se retrouvent désormais réunies par la "Mission Mattéodi" (Mission d'étude sur la spoliation des Juifs de France) dans une exposition où tableaux et histoire des coulisses de l'art révèlent leurs secrets.
Le Portrait de Pierre Assouline, Gallimard, 18,90 euros.

Exposition :
A QUI APPARTENAIENT CES TABLEAUX
AU MUSÉE D'ART D'HISTOIRE DU JUDAÎSME
JUSQU'AU 26 OCTOBRE 2008
Hôtel de Saint-Aignan,
71 rue du Temple
75003, Paris
Tél (33) 1 53 01 86 53

Fée Milady

Kate Moss, l'icône mode

Pour cette semaine dédiée au portrait, j'ai choisi de dresser celui de Kate Moss. En effet quand on pense mode, celle qu'on a surnommé la brindille est tout simplement incontournable. Ai-je réellement besoin de vous la présenter ?
Kate est belle sans être parfaite et c'est aussi pour ça qu'on l'aime car on peut (toutes proportions gardées!) s'identifier à elle. Kate est riche, très riche, elle aurait un salaire annuel de 9 millions d'euros. Kate est intouchable, elle n'accorde pas d'interviews et se fait discrète. Kate est sulfureuse, elle aime les bad boys, boit, fume, et aime la cocaïne. Mais surtout, Kate a du style.

Chaque semaine depuis des années, elle apparaît dans nos magazines et nous vend du rêve.
Kate porte un slim? Au placard les jeans larges. Kate a une frange? Toutes les filles demandent une frange à leur coiffeur. Kate aime les rockeurs? On en veut toutes un. Kate arbore un nouveau sac ? Il devient un it bag. Bref, ce que dit Kate, fashionista fait.
Après avoir été l'égérie des plus grandes maisons (Calvin Klein, Burberry, Chanel, Longchamp...) et fait plus de 300 couvertures des plus prestigieux magazines de mode (Vogue, Harper's Bazaar...), elle a créé sa ligne de vêtements chez Top Shop,


Kate est une telle icône qu'elle mérite une Statue en or massif. Du 4 octobre au 25 janvier 2009, vous pourrez l'admirer au British Museum de Londres. La statue, créée par le Britannique Marc Quinn, vaut 1,5 million de livres et pèse 50 kilos. Elle est considérée comme la plus grande statue en or massif jamais réalisée depuis l'Egypte ancienne. Rien que ça.

Mais attention, car si depuis 15 ans, la brindille n'a pas été détrônée, une nouvelle mannequin est en passe de lui faire de la concurrence. Son nom ? Agyness Deyn.

Oui, son nom est imprononçable, mais entraînez-vous vite, car cette fille n'a pas fini de faire parler d'elle. Comme Kate, elle est anglaise et sort avec un rockeur. Son style est différent, mais détonant. Entre le pop et le punk, Agyness n'hésite pas à mixer blazer et dock martens, imprimés de toutes sortes et couleurs improbables. Cheveux courts peroxydés, yeux bleus, jambes interminables, elle en jette. Elue meilleur modèle aux Prix d'excellence de la mode Marie Claire, elle enchaîne les contrats, devenant la nouvelle icône de la mode. Vous ne pouvez pas la louper, elle envahit nos écrans de télé et incarne le nouveau parfum de Jean-Paul Gaultier, Madame. Alors, vous votez pour qui ?

Fée Moda

mercredi 17 septembre 2008

De grandes femmes

Portraits de femmes de Pietro Citati
Il y a des femmes qui comptent plus que d’autres, il faut bien l’admettre. Lou- Andréas Salomé, par exemple. Femme de lettres et psychanalyste, grand amour de Nietzsche, de Rilke, amie de Freud. Virginia Woolf, encore, écrivain au talent incontestable et incontesté. Katerine Mansfield, moins connue, mais dont les nouvelles bouleversent : La Maison de poupées raconte l’histoire de cette femme traitée comme une enfant par son mari. Mais encore Jane Austen, la poétesse Marina Tsvetaïeva, Karen Blixen, la grande conteuse du Kenya, Simone Weil...
Pietro Citati, dans de courts portraits, refait vivre ces grandes femmes, souvent méconnues ou plutôt écrasées sous le poids de siècles de misogynie. Il offre un avant-goût exquis aux œuvres de ces femmes. Portraitiste hors pair, il nous fait entrer dans leurs vies et leurs œuvres, nous pousse vers elles. Portraits de femmes, Pietro Citati, « folio », 6 euros. Fée Carabine

mardi 16 septembre 2008

Cocotte de Veau aux petits légumes

Pour 4 personnes: 600 g de veau (collier, épaule...), 2 oignons émincés, 5 carottes coupées en rondelle, 6 pommes de terre coupées en morceau, 4 champignons émincés, 4 c/s d'huile d'olive, 1 bouquet garni thym laurier, 1 cube bouillon de volaille, 1 verre d'eau, 20 cl de vin blanc ou rosé, poivre et sel. + (facultatif et délicieux) 1 tranche épaisse de jambon fumé (pays, parme...) coupé en petites lanières
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Préchauffer le four à 200°C. Dans la cocotte faites revenir sur feu moyen, dans 2 c/s d'huile d'olive, les oignons, laisser dorer quelques minutes puis ajouter 2c/s d'huile d'olive et la viande. Faites-la colorer sur chaque face en remuant puis ajouter le vin pour décoller les sucs (dans le cas où la viande accroche légèrement dans le fond) Remuez bien et laissez l'alcool s'évaporer 2 minutes à petits bouillons. Enfin, éteindre le feu et ajouter tous les ingrédients restants. Les carottes, pdt, champignons, jambon de pays, bouquet garni, sel poivre, bouillon de poule et le verre d'eau. Couvrez et enfournez 1h30.
*
En milieu de cuisson, mélangez l'intérieur de la cocotte que chaque morceau de viande soit immergé par la sauce.
*
ASTUCES: version light :Une fois la viande cuite, prélever la sauce qui sera de consistance liquide, et faites-la réduire pour obtenir une réduction de jus qui condensera les arômes. Accompagnez la viande de cette sauce. version un peu moins light : au lieu de faire réduire la sauce, sur le feu, faites-la épaissir en ajoutant 2 c/s de Sauceline (maizena) et mélangez avec un fouet jusqu'à obtenir une consistance crémeuse.Remettez cette sauce dans votre cocotte et servez votre plat décoré d'herbes de votre choix. Persil, ciboulette... - On peu ajouter de la Sauge dès le début de cuisson de la cocotte dans le four, la Sauge donnera un parfum subtil au plat. Et même testez de varier les légumes, navets, panais, betterave bouton d'or...
Bon appétit avec ce petit plat idéal pour les soirées qui raffraîchissent !
PETITE FEE

George Sand fée son Pot-au-feu de Veau

lundi 15 septembre 2008

Richard Avedon, maître portraitiste

Richard Avedon, autoportrait, Provo, Otah, 1980


On connaît Richard Avedon pour avoir révolutionné la photographie de mode. Il bouscule les codes de l'expression figée dès 1945. D'abord Harper's Bazaar, puis Vogue et bientôt les couturiers eux-mêmes font appelle à son génie pour son sens artistique du mouvement, de la mise en scène singulière. Le mannequin passe d'objet statique à un personnage romanesque.

Divima avec les éléphants, Robe du soir par Dior, Cirque d'Hiver, Paris 1955


Mais ce new yorkais est avant tout un génie du portrait qu'il élève au rang d'art magistral : écrivains, peintres, danseurs, hommes politiques, tous ont été touchés par celui qui a fait du portrait une "opinion". Richard Avedon crée une nouvelle dimension :


"Un portrait n'est pas ne ressemblance. Dès lors qu'une émotion ou qu'un fait est traduit en photo, il cesse d'être un fait pour devenir une opinion. L'inexactitude n'existe pas en photographie. Toutes les photos sont exactes. Aucune d'elles n'est la vérité".


C'est le dépouillement de la composition avec l'utilisation d'un fond blanc qu'il utilise pour révéler les facettes les plus énigmatiques de ses modèles ; capter leur intensité psychologique. Et dans cet art, Richard Avedon est passé maître.


Marilyn Monroe, actrice, New York, 1957


Actuellement au Jeu de Paume se tient la toute première rétrospective française du photographe new yorkais. Ce sont 270 oeuvres qui retracent de 1946 à 2004 sa carrière spectaculaire: de la photographie de mode en passant par les portraits de nombreuses célébrités, on s'imprègne de la force brutale et radicale de son regard. Déjà cette mise en bouche a éveillé notre fibre photographique. On reste maintenant subjugué devant son oeuvre la plus atypique et géniale: In the American West (1979-1984) commandée par Amon Carter Museum de Fort Worth, dans le Texas. Des portraits de citoyens travailleurs de l'Ouest américain pris à la lumière du jour sur fond d'un papier blanc accroché au flanc d'un camion. Si Richard Avedon ne recherche pas la vérité, il a touché l'âme de ses modèles et dépassé définitivement la simple réalité superficielle.

Sandra Bennett, 12 ans,


Ronald Fischer, apiculteur, Davis, Californie, 1981


A VOIR DE TOUTE URGENCE,
RICHARD AVEDON, PHOTOGRAPHIES 1946-2004,
JEU DE PAUME, JUSQU'AU 27 SEPTEMBRE,
1 place de la Concorde-75008 01 47 03 12 50
le mardi de 12h à 21h (nocturne)
Du mercredi au vendredi de 12h à 19h
Samedi et dimanche de 10h à 19h
Plein tarif: 7 euros
Fée Milady

dimanche 14 septembre 2008

Semaine en portrait

Cette semaine, les Fées en ville nous tirent le portrait.
Milady ira jeter un coup d'oeil derrière l'objectif du photographe new yorkais Richard Avedon au Jeu de Paume à Paris.
Petite Fée nous présentera George Sand spécialiste de la Cocotte de veau aux petits légumes. Carabine se penchera sur les illustres Portraits de Femmes de Pietro Citati.
Mariposa nous parlera des derniers artistes en vogue qui nous tirent le portrait avec originalité. Milady nous racontera une histoire de portrait. Moda fera le portrait de Kate Moss, déesse de la mode.
Quant au Vieux Mage, il nous dira qui est son Pote le gitan.
Enfin, Milady promet de nous parler du film Mamma Mia de Phyllida Lloyd qui a fait l'ouverture du Festival du Cinéma Américain à Deauville.