samedi 25 octobre 2008

La Corrida

Les arènes gonflées d'une foule en délire
Regorgent de couleurs et d'âpre envie de sang
Il y a des soupirs et des éclats de rire
Et des épées pointues comme des cris d'enfants
On y vend des serments, des enjeux et des âmes,
Des cacahuètes, des jus de fruits et des drapeaux,
Des chapeaux de papier dont se parent les dames
On y vend de la mort noire comme un taureau

Soudain, la foule crie
Comme pour une éclipse
Cyclone de folie
Remous d'Apocalypse
Car voici
Celui de, celui dont, celui qui, celui quoi,
Celui qui, qui, qui, qui, qui, qui, qui la la hiii
Que l’on attend
Le matador porté par la lumière
Le matador qui porte de la peur

C'est l'enchevêtrement de deux monstres qui bougent
La lutte a commencé, hissée par les bravos
Dans des valses de bonds, bonds, de bonds à cape rouge
Qui donc est le plus seul de l'homme ou du taureau ?

Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets

La bête a longtemps respiré la poussière
Elle a humé la mort qui longuement passait
Dans un saut fabuleux qui fit trembler la terre
Elle a choisi la mort qui fut son invitée
Le cirque en explosant
D'un tumulte biblique
Paraît donner son sang
A ce sang en réplique
Car voici
Le moment de, le moment quoi, le moment qui, le moment que
Le moment qui, qui, qui, qui, qui, qui, qui la la hiii
Que l’on attend
Le matador porté par tout un peuple
Le matador victorieux de sa mort

Demain, quand sonnera à l'heure catalane
Le Midi au soleil éreinté de repos
Vous verrez, j'en suis sûr, à l'église romane
Entrer le matador pour dire son credo

Et pendant ce temps-là
La Méditerranée
Qui se trouve à deux pas
Joue avec les galets

Paroles: Louis Amade. Musique: Gilbert Bécaud 1956

Cliquez ici pour écouter la chanson

La corrida de Gilbert Bécaud

Le Vieux Mage

vendredi 24 octobre 2008

Les marques espagnoles nous habillent !

Nous n'en avons pas toujours conscience, mais les marques espagnoles sont très présentes dans notre quotidien de fashionistas. Si l'Espagne n'est pas une des "capitales" de la mode, les enseignes ibériques ont su s'imposer dignement. Comment ? Grâce à un groupe, mondialement connu, du nom d'Inditex.

Tout a commencé avec Zara, en 1975. L'enseigne a une stratégie particulière qui consiste à renouveler ses étagères tous les 15 jours. De plus, le concept de Zara, c'est de copier des modèles de grand couturiers et de nous les rendre accessibles. Du coup, on devient vite addict et on a envie d'y retourner souvent, très souvent... pas bête! Et effectivement, on a toutes du Zara dans notre garde robe ! C'est un passage obligé dans une virée shopping et les boutiques se sont installées partout !

Toujours dans ce même groupe, on trouve Stradivarius, un magasin qui se situe entre Zara et H&M. Plus "quali" qu'H&M, et moins cher que Zara. Il y en a encore peu à Paris, mais vous en trouverez un dans le 9ème. Le style est un peu plus "djeun's", mais en fouillant bien il y a de bonnes affaires à faire.

La marque Massimo Dutti fait également partie du groupe Inditex. Elle combine des styles classique et moderne et propose des vêtements pratiques, confortables et de haute qualité.

En dehors du groupe, on peut également citer Mango, qui fait également partie de notre quotidien. Penelope Cruz a même dessiné des collections pour Mango. Plus classique que Zara, on y trouve de bons basiques.







Et last but not least, saviez-vous que Manolo Blahnik (les fameuses chaussures dont Carrie Bradsahw est totalement fan) était une marque espagnole? Il semblerait même que cette marque soit plus connue à l'international qu'en Espagne.

Vous en connaissez d'autres? Faites nous partager vos bonnes adresses!

Fée Moda

Picasso et les maîtres, une histoire de virtuoses au Grand Palais


 
 
On connaît Picasso pour être le génie qui a révolutionné la peinture et ses codes. Entre Cubisme et Surréalisme, périodes tantôt bleue, tantôt rose,  le virtuose a su imposer au monde son regard  précurseur de moderne. Si chacun peut facilement reconnaître une toile signée du maître espagnol, peu d'entre nous serait dire d'où lui vient son inspiration et encore moins déceler la facture  classique dissimulée sous certaines formes cubiques ou défigurations de portraits. L'exposition Picasso et les maîtres aux galeries nationales du Grand Palais est un événement qui fait date par l'exceptionnelle richesse artistique qu'elle révèle. Plus qu'un simple parcours donnant à voir les seules oeuvres de Picasso, c'est une véritable immersion dans l'univers insolite du peintre qui dévoile ses inspirations. Les correspondances avec les maîtres passés et contemporains tels que Vélasques, Mandez, Matisse, Goya, Manet et tant d'autres qui ont marqué la peinture de Picasso sont désormais mises au grand jour.



L'infante Marie Marguerite L'infante Marie Marguerite -Pablo Picasso Diego Velasquez vers 1653- -Cannes, 14 septembre 1957 Huile sur toile, 70 x 58 cm Huile sur toile, 100 x 81 cm Musée du Louvre, Paris -Museu Picasso, Barcelone © Succession Picasso, 2008
 

C'est l'Infante Marguerite  de Diego Vélasquez que Pablo Picasso choisit de paradier dans son Isabel de Velasco. Ici classicisme et défiguration se rencontrent avec brio. Il se plaît à pérorer: "Quand il y a quelque chose à voler, je le vole". Mais, impossible de voir dans son travail la moindre trace de vol. Son génie est de revisiter les thèmes et tableaux de maîtres en leur offrant une dimension nouvelle qui retient l'attention de tous, qu'on aime, admire ou même déteste son oeuvre. C'est enfant que Pablo Picasso est formé aux règles strictes de la pratique académique par son père, José Ruiz-Blasco, professeur à l'Ecole des Beaux Arts. Très vite déjà, on lui concède un talent digne des plus grands comme Michel-Ange et Raphaël. Mais l'expression classique est bientôt ressentie comme une oppression dont il n'aura de cesse de s'émanciper par la innovations radicales, allégoriques ou encore subversives.  Picasso, sa vie, ses inspirations, son talent exceptionnel, se raconte au Grand Palais en 210 oeuvres venues de fonds publics et privés pour nous révéler, à nous autres profanes, un monstre de génie qui a ébranlé et marqué l'art de son empreinte à tout jamais.
 

De 8 à 12 euros - Tous les jours sauf le mardi de 10h à 20h, le mercredi jusqu'à 22h - Galeries nationales du Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris - Renseignements : 01.44.13.17.17


Fée Milady

jeudi 23 octobre 2008

Ce soir vous êtes de sortie...à Madrid

J'ai décidé de me la jouer "grand seigneur" et de vous inviter pour une petite soirée à Madrid...Prise au dépourvu? Pas de tenue à se mettre? Peu importe, je ne regarderai pas la manière dont vous êtes habillées vous pouvez rester en long t-shirt chiffonné, bigoudis sur la tête et tongs au pieds... Ce n'est pas grave, vous passerez , je l'espère un bon moment en ma compagnie....Bon , si vous voulez quand même enfiler votre plus jolie robe et vos bottes fraîchement achetées , vous pouvez aussi mettre votre plus belle robe...
Tout d'abord je vous file l'heure du rencard: dans 2 minutes dans le quartier de Chueca à L'areia pour un petit cocktail de bienvenue...Oui je sais, je suis très impatiente et un peu directive... je ne vous laisse pas le temps de vous pomponner mais c'est now or never!...
Ahhhh! vous voilà enfin, je me suis installée au comptoir du bar en vous attendant. J'ai pris l'initiative de commander deux margaritas, vous aimez ça j'espère? La lumière est tamisée, il est 21h et la muisque palpite.
Bon, il est 22 heures, il est temps de passer aux choses sérieuses et vous emmener dans mon resto de tapas préféré. Bienvenue chez Juana la loca Plaza Plaza de Puerta de Moros, 4, Madrid, 28005. Je commande pour vous car c'est en espagnol...
Alors ce sera 2 tortillas, c'est les meilleures de Madrid tout de même. Avec ça, une papillotte d'oeufs de caille aux champignons et à la truffe et en plus nous allons prendre un rissoto truffe et une salade Juanalaloca au saumon fumé et asperges poilées. Tout ça arrosé d'un bon petit verre de Somontano, un vin d'Aragon. Et en dessert...un moelleux au chocolat et à la praline. Puedes darme la cuenta cuando puedas por favor??? Non mais ca va pas?J'ai dis que je vous invitais...En plus, vous n'avez plus une thune depuis votre razzia chez Sandro, Isabelle Marant, Erotokritos..Je trouve l'argument choc hein? Non la prochaine fois, j'insiste...pour aujourd'hui, c'est moi qui régale...et ce n'est pas fini j'ai une renière petite surprise...c'est à deux pas, calle San Andres...un petit indice?
Il est temps d'aller goûter le meilleur Mojito de Madrid au Delic...C'est caliente à l'intérieur, tout le monde est debout essaie de disctuter, je vous l'accorde ,le niveau sonore nous oblige à crier...mais bon l'ambiance est au rendez-vous non?!
...Mais l'ambiance au rendez-vous non? J'arrive à me faufiler et justement les serveuses sont en pleine préparation...MMMMMhhhh, ça sent bon la menthe n'est-ce pas?!
Allez c'était très sympa, on se refait ça quand vous voulez! Je ne vous ramène pas , je suis un danger public au volant.. Il vaut mieux que vous preniez le métro, en plus il est climatisé à Madrid...Ne me remerciez pas, c'est tout naturel...;)
Fée Mariposa

mercredi 22 octobre 2008

La littérature espagnole

Le Vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepulveda


D’accord, Luis Sepulveda est chilien mais il écrit en espagnol, alors ça compte. Surtout, son roman Le Vieux qui lisait des romans d’amour est bouleversant et, chose plus rare, il invite à de nombreux fous rires.

Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars, lorsque les villageois d’El Idilio accusent son village à tort du meurtre d’un chasseur blanc. Le vieil homme se révolte. Obligé de quitter ses romans d’amour – seule échappatoire à la barbarie des hommes – pour chasser le vrai coupable et protéger ses amis indiens. C'est alors pour lui l'occasion de se replonger dans ses souvenirs mais surtout de penser à Josefina…


Le Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepulveda, Points, 5 euros.
Fée Carabine

lundi 20 octobre 2008

Tortilla de Petite Fée

Tortilla aux pommes de terre

Pour 4 personnes. Ingrédients: 5 pdt, 6 oeufs, 1 ou 2 oignons émincés, huile d'olive, 1 botte de ciboulette, sel et poivre.
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  1. 1 Faire revenir l'oignon émincé dans la poêle avec 2 c/s d'huile d'olive. Laver et peler les pdt. Les couper en morceaux (pas trop fins) et les ajouter dans une poêle avec l'oignon. Saler en cours de cuisson. Le tout à feu moyen.
  2. 2 Casser les oeufs dans un saladier et les battre après les avoir assaisonnés (sel et poivre).
  3. 3 Quand les pdt sont cuites et colorées, ajouter 1 c/s d'huile d'olive puis verser les oeufs dans la poêle avec la ciboulette coupée et mélanger rapidement le tout avant que l'omelette ne se forme. Puis laisser l'omelette cuire et prendre. Vérifier que le feu est doux et que l'omelette ne brûle pas !
  4. 4 ASTUCE : Dès qu'il est possible de déplacer la tortilla dans la poêle (quand la face cachée est cuite), prendre un couvercle et recouvrir la poêle (le couvercle doit être plus large que la poêle !). Renverser la tortilla sur le couvercle puis la faire à nouveau glisser dans la poêle. De la sorte, la tortilla est retournée sans encombre.
  5. 5 Lorsque la seconde face est cuite, la faire glisser dans un plat et servir avec un filet d'huile d'olive dessus et décorer avec quelques brins de ciboulette.
Bon appétit !!
PETITE FEE

Semaine espagnole

Petite Fée nous dévoilera les secrets de la tortilla espagnole.

Carabine nous fera découvrir Le Vieux qui lisait des romans d'amour de Luis Sepulveda.

Mariposa nous révélera la vie dans les bars espagnols qu'elle a écumé quand elle vivait à Madrid.

Moda nous fera un shopping caliente.

Quant à Milady, elle nous recommande l'exposition événement Picasso et les maîtres aux galeries du Grand Palais.