samedi 14 juin 2008
Place Blanche & son histoire
vendredi 13 juin 2008
Soirée Blanche avenue des Champs-Elysées
jeudi 12 juin 2008
Total look blanc ?
Dans le monde impitoyable de la mode, on dit que le blanc grossit. Du coup, on se demande souvent comment le porter et surtout si on doit oser. Mais le blanc, c’est aussi la tenue de mariage dont on rêve toutes, c’est la couleur qui fait ressortir le teint hâlé, et surtout ça va avec tout. On peut le porter par petites touches ou en total look.
Alors je vous le dit, n’ayez plus peur et suivez le guide !
Nous, on a osé le blanc intégral !
Milady porte une robe bustier rétro année 50
45 euros chez Jet Kid 23, rue Poncelet
Elle casse le total look avec des lunettes Chloé rouges
219 euros chez Optique et Chocolat 28 rue Poncelet
Elle a choisi d’être à l’aise dans ses ballerines en verni blanc
130 euros repetto
Quant à moi, j’ai trouvé dans mon placard une robe toute blanche en coton et brodée
Gérard Darel (une ancienne collection)
Que j’ai assortie à un sac style hippie chic en paille rebrodé de fleurs blanches
Pour me la jouer, j’ai sorti mon boa blanc
Et la final touch, c’est Vin's (à ne pas confondre avec Léon, du comptoir des Cotonniers!), le bouledingue français le plus chou de la planète ! C’est pas la classe ça ?
Si les fringues blanches, ce n’est pas votre style, vous pouvez opter pour un accessoire :
Comme ces irrésistibles bracelets blancs
Sensylo Tube de cristal hypoallergénique et étanche avec ruban (12 euros) de satin et strass (28 euros ) swarovski contact@laurafarbiarz.com
Ou encore les incontournables et désormais célèbres Air Force One blanches ! Il paraît même que c’est la chaussure la plus vendue de tous les temps ! (d’après le documentaire, Sneakers, le culte des baskets). Les initiés les appellent les « Uptown », car lorsqu'elles sont sorties, elles n'étaient portées que par les gens des quartiers nord de New York, comme Harlem. Désormais, elles sont tout simplement les baskets les plus hype du marché. La mode vient toujours de la rue ! Elles viennent de fêter leurs 25 ans. Environ 80 euros.
Et vous le blanc, vous le portez comment ?
Moda
¿Quieres casarte conmigo?
Je souhaite bien du courage à celles qui veulent passer la bague au doigt (de la main droite) d'un espagnol! Avant la majorité nuptiale fixée à 30-35 ans, l'espagnol vit chez «pôpo» et «monmon car il préfère capitaliser avant d'acheter son petit cocon. En bonne épouse modèle on leur apprendra donc que le lin rétrécit au lavage» Les espagnols se marient uniquement à l'église, et ne passe pas devant le maire (ce qui est très pratique pour la robe). Lors de la célébration religieuse, la mariée porte la mantille blanche. Cette alternative traditionnelle pour le voile est avant tout andalouse. La belle-mère quant à elle la porte noire avec un grand peigne. (et pleure...de joie) Les mariés se font glisser entre les mains de la monnaie (las harras) pour symboliser «ce qui est à moi est désormais à toi...». Mais bon, si vous espériez porter le nom de famille de votre mari, n'y penser même pas! On porte à vie deux noms en Espagne: celui de son père et celui de sa mère. Il m'est donc arrivé de rencontrer un Antonio Rodriguez-Rodriguez car les familles espagnoles sont immenses. Pour nous autres femmes françaises un peu frustrées, réjouissons-nous, notre enfant portera toujours notre nom! Une chose est au moins sûre, lors d'un mariage espagnol, il y a de fortes chances de faire la fête le soir de la «boda»...Et si vous y êtes invité, vous repartiez sans aucun doute mesdames avec un petit paquet de dix cigarettes et messieurs avec un cigare. La loi anti-tabac n'est pas encore d'actualité il semblerait... Mariposa
mercredi 11 juin 2008
La "Blanche" Gallimard
Drôle de nom pour une collection. Et pourtant, il est d’usage de dire qu’on a lu tel ou tel livre dans « La Blanche » de Gallimard, la collection des plus grands auteurs du xxe et peut-être du xxie siècle. « La Blanche » ne s’apparente pas clairement à une collection, elle reçoit tous les genres : essai, poésie, roman, mais veut se distinguer par la qualité des ouvrages qu’elle publie, sans ligne éditoriale précise. Une collection qui collectionne les grands noms, les grandes oeuvres!
Mais ce qui paraît intéressant en cette semaine blanche est surtout l'appellation « Blanche ». Elle fait référence aux couleurs revêtues par la plupart des premiers volumes brochés publiés par la maison d'édition, dont les couvertures étaient de couleur crème et non jaune paille comme aujourd'hui. La maquette retenue détonait dans les rayonnages des librairies où dominait une titraille noire sur fond jaune. Plus tard, alors que les différentes maisons usent de couleurs et d’illustrations pour se distinguer, se faire une place, Gallimard peut se targuer d’être identifiable sans le moindre effort. Gallimard est le blanc et la classe incarnée. La collection accorde à sa couleur des marques de noblesse. Pas besoin d’en rajouter, le nom de l’auteur et la qualité de l’édition suffisent. Le blanc comme l’anti-vulgarité, l’anti-mauvais goût. Ainsi, les best-sellers comme Les Bienveillantes ne porteront qu’un simple bandeau. À l’image d’une belle femme, la collection refuse les fards et préfère le naturel (un naturel travaillé bien sûr !). La maquette de couverture a été conçue à l'occasion de la parution des trois premiers volumes de la collection par l'éditeur Verbeke à Bruges. On veille déjà au moindre détail, rien n'est laissé au hasard — on sait, depuis Mallarmé, ce que la poésie doit à la typographie, et inversement. La maquette finale relève d'un refus catégorique de traitement décoratif au profit d'une lisibilité intacte, privilégiant unité typographique et sobriété de la composition. Elle se rattache à celle de « La NRF » par son papier mat de couleur crème, par l'adoption d'une elzévirienne assez fine et allongée, aux contrastes de graisses peu marqués, et par l'impression en deux couleurs, rouge et noir. Elle en diffère cependant par le cadre à filet noir et double filet rouge.
Cette maquette sera stabilisée durant l'entre-deux-guerres, une fois le filet horizontal entre l'auteur et le titre supprimé, le monogramme NRF traité typographiquement (Garamond puis Didot italiques), le Didot gras adopté pour l'impression du nom de l'auteur et le titre et enfin les filets rouges et noir prolongés en dos. Au cours des années 1950 apparaissent les premiers résumés en quatrième page de couverture.
Si le blanc représente incontestablement la qualité et la noblesse chez Gallimard, une anecdote en témoigne. Pennac, à ses débuts, était publié dans « La Série Noire », pendant policier de la première. La fée carabine par exemple est publiée en 1987 dans cette collection « de seconde main ». Il faut attendre 2003 et le succès et la reconnaissance que l’on connaît à cet auteur pour que le même ouvrage passe en « Blanche » ! sans le moindre complexe…
Carabine
mardi 10 juin 2008
Risotto in bianco
lundi 9 juin 2008
Remerciements
Blanc & symbloles
Le blanc s’absente…
Il est temps de combler cette vacuité blanche par ses riches et universelles symboliques.
Blancs de nos pairs
Pluriel est le blanc. Mat se disait albus en latin. Il donna naissance à l’« albâtre » ou encore l’« albunime » en français. Brillant, candidus de son origine latine, est le « candidat » qui porte une robe blanche pour se présenter au suffrage des élections. Par extension, le blanc est devenu la couleur symbolique du candidat qui change de condition. Le blanc est aussi célèbre pour être la synthèse de toutes les couleurs.
Blanc virginal ?
Jadis, le blanc et le mariage ne faisaient pas encore bon ménage. Le rouge représentait la couleur des mariées sous la Rome Antique. Et cette tradition se perpétue en Chine et ailleurs. Le blanc symbole de l’innocente jeunesse, présente ou perdue, constitue aussi la marque physique de la vieillesse avec les cheveux qui blanchissent. En Asie et certains pays de l’Afrique, le deuil se porte en blanc.
Naissance, mariage, mort, cercle de vie couronné de blanc. Spiritualité.
Blanc de la propreté immaculée !
Divinité blanche
Blanc divin de la lumière divine et des anges. Du coup, les rois, incarnations physiques de Dieu, se sont appropriés le blanc comme l’émanation de leurs autorités royales.
Blanc aristocratique
Masque blanc
Milady
Michel Pastoureau, Le petit livre des couleurs, Points Histoire, 5 euros.