vendredi 13 mars 2009

Comment être sexe et fashion?

Plusieurs solutions sont à votre actif. Arborer une magnifique combi cuir ou un ensemble en strass du plus bel effet, qui ne recouvre qu'un malheureux cinquième de votre corps, sont des possibilités. Peu classes voire vulgaires mais des solutions quand même! Trêve de sarcasmes...

Pour les plus fashion (et les plus riches il faut le dire...) d'entre nous, la solution Jean-Paul Gaultier semble appréciable. Le grand couturier impose le thème de sa collection lors de la fashion week: « sex and money », et pour être plus précis la résille. Celle-ci est composée d'une multitude de X dans sa fibre, d'où l'idée du seXe. Vous l'avez compris, c'est un prétexte mais le jeu de mots reste sympa et ses vêtements restent toujours incroyables . Désolée pour celles qui s'attendaient vraiment à trouver des idées pour s'habiller comme une chagasse!

Passons dans le vif du sujet. « Etre sexe et fashion » concerne en général les pièces réservées à notre seul oeil et potentiellement celui du conjoint: les sous-vêtements. L'une des créatrices les plus connues, pour cause, est Chantal Thomass. Aucun(e) autre créateur(trice) n'accorde autant d'intérêt au côté sensuel et boudoir de la lingerie.

L'ensemble « Impératrice » en est l'une des preuves ultimes. Pas de panique, il s'agit de l'un des plus chers: 175€ le soutien-gorge et 105€ le tanga. Vous pourrez quand même impressionner monsieur avec les petites merveilles de la collection à moindre frais, bien que l'achat de cette marque est un petit luxe en soit...

Histoire de l'impressionner d'avantage, pensez au loup en satin, perles swaroski et dentelle de calais de lyla, le comble du luxe au prix modique de 210€. Nicole et Tom ne sont pas loin...

jeudi 12 mars 2009

The Box, le salon phare de l'accessoire

Un portrait de Jane Austen de David Cecil

Si vous avez dévoré les oeuvres de Jane Austen, si vous avez aimé les films tirés de ses romans, comme Raison et Sentiments ou encore Orgueil et Préjugés, vous  aurez envie de découvrir la vie intime de Jane Austen. Pour lire la critique concernant le livre de David Cecil, cliquez ici.

dimanche 8 mars 2009

Semaine Fashion Week

En cette semaine de la Fashion Week, les Fées en ville courent les défilés et jouent le jeu de la fashionista. Mode d'emploi.

Fashion crise

Crise, subprimes, pouvoir d’achat… pas très sexy tout ça. Pourtant, ces termes font désormais -trop- partie de notre quotidien. Alors pour pour ne pas sombrer dans la morosité ambiante, on fait le pied de nez à la crise avec ces trousses aux slogans décalés.

“Madoff m’a tout pris”, “Halte aux bonus”, “Rendez l’argent”, “La crise ne connaît pas la crise”, “Les subprimes…me dépriment” : autant de phrases à faire broder sur ces jolies trousses boudoir dans lesquelles on glisse sa petite monnaie. Et pour celles qui ont de l’inspiration, elles peuvent y faire apparaître la phrase de leur choix.

45 euros, délai d’1 semaine pour la fabrication
Existe en plusieurs coloris
www.bymateo.com

Fée Moda

Que manger en temps de crise?

- C'est une bonne question, répond d'un ton docte Etoile Clio à l'amie ainsi soucieuse d'adapter son régime aux temps qui courent. Ce qu'on a parfois tendance à oublier dans nos pays industrialisés, c'est que la crise économique fut pendant très longtemps synonyme de disette, voire de famine. On aime dire d'ailleurs qu'on est dans une période de vaches maigres: immédiatement nous vient à l'esprit l'image de ces animaux bibliques dont les os des clavicules semblent percer la peau pendant en longs plis sur leurs flancs caves.

- Oui, tout à fait! s'exclame l'amie en question, à demi affalée sur la banquette du restaurant, tandis que le serveur apporte d'énormes assiettes où se côtoient en un savant enchevêtrement verrine de saumon à la chantilly de wasabi, parmentier de canard, velouté de pois au foie gras, pastilla de pintade.

- Donc, poursuit Etoile Clio (en pensant qu'il lui resterait sans doute assez de place pour une mousse au deux chocolats et son sablé à la canelle), les conséquences d'une "simple" crise financière, au XVIe siècle par exemple, étaient, entre autres, la malnutrition, la stérilité, des enfants morts sur le bord des routes, et même des actes de cannibalisme. Pensons aux récits terrifiants qui mettent en scène des mères faisant sans remords des hachis et des rôtis de leur descendance, lors des sièges des Guerres de religion. Une fois mangés les derniers rats, le gazon, les chevaux et le cuir des vêtements, il fallait bien trouver d'ingénieux expédients. Lorsque le blé manquait, qu'on ne pouvait pas faire de pain, et que la seule chose que l'on mangeait, c'était du pain... que faire? On trouva plusieurs solutions, comme préparer du pain avec de la farine de fougères, ou avec des os soigneusement broyés. De toute façon, toutes deux sont mortelles.

C'est là qu'Etoile Clio s'arrêta, fatiguée elle-même par le caractère rébarbatif de son exposé, et parce que les desserts se pointaient. Ce n'est pas tous les jours qu'on fête son enterrement de vie de jeune fille, et ce n'est pas la crise qui nous empêchera ce soir (n'est-ce pas O., n'est-ce pas L., n'est-ce pas M.!) de profiter du dernier repas avant le régime dra(ma)stique-pour-rentrer-dans-sa-robe-oh-mon-Dieu-c'est-bientôt, et, en fait de crise, d'avoir une crise de foie.