samedi 7 juin 2008

Le style Marie Antoinette : mode d'emploi !

Cette reine du glamour avait un style ultraféminin. Elle était accroc au shopping, et le bleu était sa couleur préférée. Prenez-vous pour une reine le temps d’un après-midi ou d’une soirée et adoptez le style Marie Antoinette. Le corset est l’élément indispensable. Il met la poitrine en valeur et glamourise vos tenues. Vous pouvez aussi opter pour un petit top à volant, ou à décolleté carré avec un liseré de dentelle. Les manches ¾ de préférence. Les chaussures doivent avoir une boucle, et si vous pouvez vous les offrir, Roger Vivier en fait de magnifiques ! Pour les bijoux, il vous faut un tour de cou, avec au choix un camé ou des perles. Et pour accessoiriser votre tenue, choisissez un éventail ou un ruban. Quant au make up, au placard les UV et les poudres de soleil. Le teint doit être très poudré et pâle. La bouche, quant à elle, est rouge et mat. Voici ce que les fées ont trouvé dans leur dressing cette semaine : Photo : Tarik Briziz Petite fée joue les marie antoinette avec son bustier corail de chez Princesse tam tam et son tour de cou en dentelle. Milady porte un collier en cotte de maille, de chez Laura Farbiarz. Le collier est une avant-première pour notre blog, mais il sera bientôt disponible ici et coûte 150 euros ! Et spécialement pour nous, il portera le nom de Toinette ! Si vous êtes impatientes de le porter, comme nous autres Fées en ville, vous pouvez passez votre commande auprès de Laura Farbiarz sur contact@farbiarz-laura.com. Quant à moi, j'ai choisi un collier de chez Michal Negrin, une créatrice israelienne. Alors, qu'en pensez-vous ? Moda

vendredi 6 juin 2008

Le marquis...une endroit très fétichiste

Avec le slogan vous aurez tout compris sur cet endroit fétichiste: gourmet, sophistiqué, voyeur, sensuel, délicieux, moderne, classique, libre, fabuleux, bizarre, luxurieux, libertin... Etre différent

"Privée" un bar à champagne qui pétille à Madrid !

Parmi les nombreuses légendes qui entretiennent le mythe de la dernière Reine de France figurent son goût prononcé pour les gourmandises et les accessoires raffinés de décoration. Jusqu'à Madrid, les influences de la reine du glamour se retrouvent encore comme dans cette ambiance néo-classique version 2008 du nouveau bar à champagne "Privée". Il faut dire que le champagne se fait plutôt rare à Madrid car il est de coutume de boire son cousin ibérique le Cava, nettement moins fin pour nous autres frenchy mais tout aussi effervescent. Ceci dit il vaut mieux le savourer dans un endroit qui s'y connaît. Cela tombe bien, au Privée on trouve des grands crus, raretés, et une variété de choix impressionnante. La clientèle est évidemment très privilégiée et avertie car la coupe de Laurent-Perrier est à 12 euros...Mais comme elle est accompagnée de fraises au chocolat, on accepte pour une fois de se faire couper la tète !
La déco est aussi soignée que la clientèle. Aucun détails n'est laissé au hasard, qu'il s'agisse des tissus moumoute tout doux, des bougies rouges parfumées à la cannelle, des miroirs chics ou encore des lampes plumes. Ce boudoir actuel est aussi sophistiqué que kitsch...Il évoque le secret et l'imaginaire... Finalement les boudoirs d'antan, qui étaient intimes et servaient plus souvent aux bourgeoises à se faire belles ou à recevoir leurs amants, servent encore aujourd'hui...à la même chose, flûte alors!
Mariposa
"Privée", C/ Barbara de Braganza, 8, 28004 Madrid

jeudi 5 juin 2008

L'affaire du collier

Tout le monde connaît l’histoire du collier, je l’ignorais. Personne ne m’avait raconté ces ragots de l’Histoire, ni professeur, ni copine. Peut-être n’y aurais-je d’ailleurs pas cru si je ne l’avais pas lue.

Benetta Craveri, dans Marie-Antoinette et le scandale du collier — certainement parce qu’elle est italienne et que l’histoire est moins connue dans son pays — se risque à exposer, une nouvelle fois l’« affaire ». Dans ce petit livre, elle peint les portraits, souvent jubilatoires, des grands personnages de cette intrigue ; de Marie-Antoinette, bien sûr, mais surtout du cardinal de Rohan, étonnant de naïveté et de bêtise et de la comtesse de La Motte, véritable héroïne de roman, menteuse et manipulatrice, comme on les aime. Le cardinal, prêt à tout pour gagner les faveurs de la reine, y compris à acheter le collier le plus cher du monde, est abusé par la peu scrupuleuse comtesse de La Motte et bientôt accusé et emprisonné à la Bastille. Un scandale dont la reine sort, contre toute attente, éclaboussée. Elle qui ne demandait ni collier, ni soupirant.

Benetta Craveri, en se basant sur l’étude des interrogatoires et du procès, retrace les étapes de ce complot contre Marie-Antoinette, dite « l’Autrichienne » et embrasse une époque où déjà la presse à scandale, par le biais de la calomnie et de la diffamation, est une arme politique.

Alors, pour tous ceux qui ne connaissent pas cette histoire et parce que c’est beaucoup plus romanesque et intéressant que les « potins » d’aujourd’hui, ce livre sera un vrai moment de plaisir. Carabine

Benneta Vraveri, Marie-Antoinette et le scandale du collier, Gallimard, 10 euros.

mercredi 4 juin 2008

Les macarons au citron en images...

Pour une trentaine de petits Macarons.
Compter 1h de temps. Préchauffer le four à 150°C
La pâte à Macarons:
7 blancs d'oeufs (200 g)- 50g de sucre en poudre- 1 cuil. à café de jus de citron- 10 gouttes de colorant jaune (facultatif)- 420g de sucre glace- 250g de poudre d'amande blanche (tamisée)- 1 zeste de citron- 1 pincée de sel.
La crème au citron:
20cl de jus de citron- le zeste d'un citron- 1 oeuf- 70g de sucre- 1 cuil.à soupe de fécule de maïs ou de Maïzena- 40g de beurre.
***
La pâte à Macarons.
Dans un saladier avec un batteur ou un robot, monter les blancs d'oeufs en neige avec le sucre en poudre, le sel, le jus de citron, jusqu'à ce qu'ils soient bien fermes. Ajoutez le colorant si vous le désirez, puis versez le sucre glace et la poudre d'amande tamisée, le zeste de citron finement râpé sur les blancs en neige. Mélangez le tout cette fois, délicatement avec une spatule (pour ne pas casser les blancs) jusqu'à ce que le mélange soit homogène et souple. La pâte à Macarons est prête !
Remplissez une poche à douille de pâte à Macarons ( les poches jetables en plastique sont l
es plus pratiques, à trouver chez Mora ou La Bovida 75002, BHV ou dans les boutiques spécialisée en cuisine ).
Sur une feuille de papier sulfurisé ou une feuille de silicone (le top) disposé sur la plaque du four, formez des petits disques de la taille de votre choix. Ensuite, tapoter légèrement le dessous de la plaque pour aplatir les boules et laisser reposer 20 minutes à température ambiante.
Cuire au four pendant 12 minutes pour les petits (taille petits-fours) et 20 minutes pour les plus gros (individuel). Ne pas laisser colorer sinon ils seront trop croquants et non plus moelleux.
Une fois sortis du four, les laissez refroidir, et si vous utilisez du papier sulfurisé, versez un peu d'eau sous la feuille pour aider les macarons à se décoller facilement.
La crème de citron.
Faites bouillir dans une casserole moyenne, le jus et le zeste de citron finement râpé.
Pendant ce temps, mélangez dans un récipient à l'aide d'un fouet, l'oeuf et le sucre. Le mélange doit mousser et blanchir, ajoutez alors la fécule ou la Maïzena. Quand tout est homogène, versez sur ce mélange le jus de citron chaud. Remuez et remettez le tout dans la casserole pour le faire épaissir. Ne cessez pas de remuer le mélange sur le feu avec un fouet pour évitez que cela n'accroche dans le fond. Quand le mélange est lisse et a une jolie consistance crémeuse, ajoutez les 40g de beurre, remuez puis stoppez la cuisson.
Versez la crème dans une assiette creuse ou un plat creux afin que la surface de refroidissement soit plus grande, et recouvrez de film plastique en touchant bien le dessus de la crème. Cela empêchera la formation d'une croûte.Quand la crème au citron est froide, elle est prête.
Fourrez vos macarons avec une cuil.à café de crème au citron ou mettre la crème dans une poche à douille et appliquer une petite boule au centre de chaque macaron que vous fermerez avec une autre face de macaron nature en appuyant légèrement.
Bonne dégustation !
Petite Fée.

Les macarons au chocolat

C'est la même chose que les Macarons au Citron sauf qu'au lieu de mettre du colorant jaune dans la préparation de la pâte, vous versez 3 cuil.à soupe de cacao. Et bien sûr vous ne mettez plus le zeste de citron ! Ensuite pour la crème au chocolat qui se trouvera à l'intérieur du macaron, on appelle cela une ganache au chocolat et le mieux c'est de la préparer la veille pour qu'elle prenne bien. Pour la ganache au chocolat, on a besoin de : 30g de crème liquide- 125g de lait entier- 125g de chocolat noir à 52% pas plus.
***
Cassez le chocolat en petit morceau.
Dans une casserole versez le lait et la crème et portez à ébullition. A ce moment là, ajoutez le chocolat et mélangez à la spatule. Portez à nouveau à ébullition en fouettant bien, puis versez la ganache dans un saladier. Posez du film étirable directement sur la ganache (comme pour la crème au citron) pour éviter la formation d'une croûte et laissez refroidir. Réfrigérer pendant 24h. Vous sortirez la ganache 15 minutes avant son utilisation qu'elle s'assouplisse et soit prête à l'emploi.
***
PETITS SECRETS TRES IMPORTANTS: - pour des macarons encore plus top, séparez les blancs des jaunes la veille, ainsi les blancs d'oeufs seront plus liquides et permettront une pâte plus légère - tamisez bien la poudre d'amande et le sucre glace, cela permet une texture fine et non granuleuse des macarons - on met toujours un peu de jus de citron dans les blancs qu'on monte en neige, cela leur permet de bien tenir - si votre four n'a pas de chaleur tournante, faire cuire une plaque à la fois
Voilà vous savez tout ! A bientôt pour d'autres gourmandises ;)
Petite Fée

mardi 3 juin 2008

Marie-Antoinette, une exposition en grande pompe

Promenons-nous dans le Grand Palais, si la Révolution y était, elle nous mangerait, mais comme elle n’y est pas, elle nous mangera pas. Révolution où es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ? … La Révolution : «Je gronde»

Une magnifique exposition est consacrée à Marie-Antoinette au Grand Palais qui, pour l’occasion, s’est transformé en un écrin du joyau qu’il renferme : des œuvres inédites qui retracent l’enfance et la vie de la dauphine puis reine de France, des meubles et bijoux d’une facture rare, la reconstitution de son univers au Trianon sont autant de détails raffinés qui éblouissent le visiteur. Les curiosités sont multiples. Parmi elles, « l’Acte de mariage authentique du dauphin Louis et de l’archiduchesse Marie-Antoinette », daté du 16 mai 1770, inscrit sur les registres paroissiaux de l’église Notre-Dame de Versailles. Sous la signature de Louis Auguste, on lit celle de Marie-Antoinette Josephe-Jeanne. Sur l’empattement du J de Josephe, la fameuse tache d’encre.

Continuons avec le plan de table des noces du couple. Le Roy Louis XV préside une tablée des membres de la famille royale : à sa droite, M. Le dauphin en face de Mme La Dauphine, laquelle est à la gauche de M. Le Comte d’Artois, placé en face de M. Le Comte de Provence… (bon j’arrête là, si ça vous intéresse, vous savez où le trouver). Excitant à voir. C’est authentique !

J’ai été subjugué par la beauté et l’éclat du secrétaire à cylindre en nacre du boudoir de Marie-Antoinette à Fontainebleau : tout simplement sublime. Un bijou sur quatre pieds. Son goût prononcé pour les arts décoratifs et les idées nouvelles la conduisent au mécénat. Et cette exposition est en bien le témoignage vivant : en peinture (Vigée le Brun), en sculpture (Lemoyne, Boizot et Lecomte) et en objets d’art (Carlin, Riesener, Weisweiler).

Sa harpe. Objet pittoresque qui rivalise de poésie avec le reste de son mobilier.

Un tableau animé qui surprend par son ingéniosité. Des personnages montent un escalier d’une villa située dans un jardin romantique, du grand opéra pictural.

On découvre aussi, grâce aux nombreux portraits, que Louis XVI n’est pas aussi laid que l’on croit. Il n’a rien à envier à ses frères, les Comtes de Provence et d’Artois.

Quant à Marie-Antoinette, on apprend qu’elle n’est pas satisfaite de ses portraitistes et pour cause. Ces derniers ne cherchent pas à l’embellir : ils rendent visible ses yeux exophtalmiques, son nez aquilin, et ses rondeurs. À ce sujet, elle confie à sa mère : « Les peintres me tuent et me désespèrent ». Heureusement, en 1779, Elisabeth Vigée Le Brun devient au grand bonheur de Marie-Antoinette sa portraitiste officielle. Elle respecte toutes les conventions du portrait de cour et ce, en adoucissant ses traits sans perdre la ressemblance. On est donc surpris de découvrir différents visages de la reine. Seul le teint de lys et de rose est représenté sur chacune des toiles peintes à son effigie. Marie-Antoinette cherche déjà à contrôler son image ; laquelle lui échappe plus tard certainement par manque de discernement politique.

Dans la dernière salle de l’exposition, les années sombres sont matérialisées par une lumière tamisée. Des brides de citations sont éclairées sur le mur noir. La maquette du Temple est accolée à une vitrine où est étendue une chemise blanche qu’elle aurait portée pendant sa captivité. Frisson dans le dos assuré. Et enfin, une sourde émotion vous envahit devant la dernière lettre écrite le 16 octobre 1793 à 4 h ½ du matin à Madame Élisabeth, sœur de Louis XVI, avant de partir vers sa tragique destinée.

À la sortie de l’expo, un stand Ladurée nous attend. Je défie quiconque de résister aux savoureux macarons ! Pour ma part, après deux heures passées en compagnie de Marie-Antoinette, j’ai eu une sérieuse fringale. J’en ai acheté dix pour moi toute seule : deux à la framboise, deux chocolat, deux vanille, deux pistache et deux caramel. Aucune culpabilité. À chaque bouchée, c’est un délice, un poème. Marie-Antoinette en dégustait tout le temps. Il paraît que le macaron était son pêché mignon. Alors, gourmande pour gourmande, je me délecte de ces petits plaisirs en m’achetant dans la librairie, le superbe catalogue de l’expo au prix exorbitant de 49 euros, et plein de bêtises façon « Eurodisney » : un crayon, un cahier, un coussin à l’effigie de Marie-Antoinette, histoire de garder un souvenir kitch et palpable de ce moment agréable passé ici en compagnie de la dernière reine de France.

Que retient-on de Marie-Antoinette, appelée dans son enfance Antonia et Toinette ?

Une femme exquise, une mère aimante, pleine de grâces et d’esprit qui apparaît aujourd’hui comme un modèle féminin auquel on rêverait bien de ressembler un soir.

Milady

A découvrir jusqu'au 30 juin 2008, vite, vite ! 10 euros l'entrée

Ebauche bibliographique :

Evelyne Lever, Marie-Antoinette, Un destin brisé, rmn. Evelyne Lever, Marie-Antoinette, Correspondance 1770-1793, Tallandier. Catherine de Duve et Thierry Bosquet, Marie-Antoinette, rmn. Marie Sellier, Mon Petit Versailles, rmn. (pour les enfants de 6 à 8 ans). Collectif, La gazette des atours de Marie-Antoinette, rmn. Collectif, Louis XVI et Marie-Antoinette à Compiègne, rmn. Antonia Fraser, Marie-Antoinette, Flammarion, « J’ai lu ». Stefan Zweig, Marie-Antoinette, « Livre de Poche ». Madame Campan, Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, Gallimard, « Folio ».

lundi 2 juin 2008

Marie-Antoinette, Reine du Glamour

Voilà deux ans déjà qu’une mode très glamour est née. Celle à la « Marie-Antoinette ».

Notre très chère reine de France a attendu le xxie siècle pour venir faire de l’ombre à Marylin Monroe et à Brigitte Bardot. Le mythe de la coquette, frivole, insouciante et gourmande reine semble avoir conquit le cœur de chacun.

Cinoche, littérature, expo, déco, pub …, Marie-Antoinette est à la tendance du jour ! On aime sa modernité, sa fraîcheur, son élégance, son impudence, son boudoir, ses macarons, son look froufrou poudré. D’une certaine façon, elle est notre Kate Moss du temps passé, enfin, en moins trash quand même. Au sommet de son style, elle a osé lancer les modes. Son regard précurseur l’a rendue d’abord irrésistible puis détestable aux yeux des jaloux de la cour et d’un peuple dépassé et offusqué par cette superficialité qui nous plaît tant à nous autres contemporains.

Sofia Coppola a révélé la Reine du Glamour qui sommeillait dans les livres d’Histoire !

En s’appuyant sur une sérieuse biographie d’Antonia Fraser, la célèbre réalisatrice porte un regard singulier à la fois tendre et critique sur la jeune dauphine devenue reine de France. Bien que la ravissante Kirsten Dunst ne ressemble en rien à l’authentique Marie-Antoinette, au physique plus élancé et dodo, elle incarne toutefois avec brio cette dualité déchirante entre le souci d’accomplir son devoir et le besoin d’échapper à la pression par le divertissement et le charme.

Le film, construit en séquences répétitives, reproduit une vie de cour où l’étiquette ennuie et étouffe la jeune Marie-Antoinette. Bientôt, à la mort de son grand-père Louis XV, et enfin sacrée Reine de France, elle s’émancipe du protocole, s’amuse ouvertement, et ce, en attendant que son mari, le bedo Louis XVI, daigne lui accorder les premières caresses conjugales. Sept années de frustrations et de honte publique forgent un tempérament extraverti.

Le mythe « Marie-Antoinette » est né

Seul les plaisirs des arts, de la mode, du jeu, des fêtes, des sorties à l’Opéra, la ravissent. Les affaires de l’État lui échappent au grand mécontentement de sa mère qui aurait souhaitée que sa fille joue un rôle politique majeur dans cette alliance franco-autrichienne. Mais comment s’imposer dans les manœuvres de l’État, quand Louis XVI en est lui-même peu ou prou évincé.

Elle se contente alors d’user de ses charmes auprès de son époux pour obtenir sa liberté au Trianon. Ici, elle créé un univers romantique qui coûte la bagatelle de 150 mille livres. Le rêve est devenu réalité. Les après-midi bucoliques en présence de son cher comte de Fersen achèvent de façonner le mythe. À Versailles, elle est la reine de France, mais au Trianon, Marie-Antoinette devient une ingrate envers son peuple qui souffre de la faim quand elle chante dans son théâtre privé. Les médisances de la cour vont bon train. Et voilà que l’Affaire du Collier éclate. Sa noblesse d’âme lui refuse de se rabaisser à se défendre de ces calomnies qui lui valent sa réputation. Elle n’y prend pas garde. Et elle devient la « putain autrichienne ».

Mais si la France de la révolution lui reproche sa légèreté, nous autres modernes l’admirons pour ce glamour inné qui symbolise les grâces de la femme.

Si à Versailles, elle cherche à fuir ses responsabilités royales, dans l’adversité qui ébranle la monarchie, elle se révèle être une grande reine.

Et c’est celle-là même qui nous fascine. Le cinéma de Coppola l’a revitaminée. Il faut dire que le rock’n’roll et les converses lui vont si bien. Du coup, sur les étales des librairies, les couvertures des biographies comme celles de Stephan Zweig ou encore d’Antonia Fraser se sont refaites une beauté.

Mesdames, si vous n’avez pas encore succombez aux détails croustillants de la vie de la dernière reine de France, n’hésitez-plus, délectez-vous de l’une de ces bios ou correspondances qui touchera votre cœur.

Ouvrez les yeux, le phénomène Marie-Antoinette dépasse largement le cinéma et la littérature. On voit des pubs qui s’inspirent de la vision décalée de Copolla...avec par exemple de belles femmes emperruquées sur des rollers… roulant de boudoir en boudoir… sur du parquet Versailles… très tendance. Du côté de la déco, les arts de la table lui réservent une place de choix. Il est vrai que ce qui plaît le plus, ce sont des services érotiques sur le thème dérivé de la « Marquise », modèle féminin très en vogue également. Toujours est-il que le mythe de la reine libertine est vendeur. Après chacun fait sa petite salade.

Si vous avez une pièce, rien qu’à vous, à refaire dans votre appart, ne cherchez plus. L’idée est toute trouvée. Un boudoir façon Marie-Antoinette. Une merveilleuse gamme papier peint donne l’illusion du vrai: bucolique, délicat, aérien, ancien...

Si vous préférez le baroque aux notes contemporaines, voilà pour vous le boudoir framboise. Le luxe xviiie aux tonalités gourmandes sourit au teint et donne envie de faire couler le champagne à flot. Et puisque les coiffeuses et les bergères sont remises au goût du jour, choisissez celles qui vous ressemblent .

Maintenant, on se marie en Reine du Glam !

On entend dire que des jeunes femmes choisissent de se marier sur le thème « Marie-Antoinette ». Les perruques et robes meringues amusent ces dames. Proclamons-le. La meringue n’est plus plouc. Du glamour haut niveau. Oui oui. Nous y sommes enfin ! Dentelles, rubans, froufrous et éventails sont de mise. Et pour le moment, nos hommes sourient. Le côté reine aguicheuse ne serait les déplaire. Alors profitons… savourons… il est permis de réaliser nos fantasmes de princesses… coquines...

Reste à savoir si le marié et ses petits copains joueront le jeu de la perruque !?!

Milady

DVD Sofia Coppola, Marie-Antoinette, sorti en mai 2006. Papier peint : http://cgi.ebay.fr/PAPIER-PEINT-ANCIEN-MARIE-ANTOINETTE-TRIANON-LOUIS-XVI_W0QQitemZ230235408244QQcmdZViewItem http://www.caselio.fr/site/collection.htm?id=349

Semaine Marie-Antoinette

Fées en ville inaugurent leur blog avec Marie-Antoinette. Milady présentera la reine du glamour avant de nous recommander l'exposition Marie-Antoinette qui se tient en grande pompe au Grand Palais à Paris. Petite Fée ravira les gourmands en révélant sa recette des macarons au citron et au chocolat. Carabine fera la lumière sur la célèbre affaire du collier avec l'auteur italien Bennata Vraveri. Pendant ce temps, à Madrid, Mariposa boira une coupe de champagne en l'honneur de Marie-Antoinette au Privé et au Marquis. Quant à Moda, elle nous donnera le mode d'emploi pour passer une soirée dans la peau de la plus sexy des reines de France.

Petite Fée

Quoi d'autre que partager du plaisir, de la gourmandise, des couleurs, des odeurs, des mariages savoureux ? Petite Fée est là pour vous faire découvrir des idées à mettre en bouche, des plats simples à faire entre amis, des desserts magiques pour des soirées à deux ou plus si affinités... Bienvenue dans l'univers de ma cuisine où je vous expliquerai comment réaliser de délicieuses recettes, faciles, étonnantes, inventives sans oublier quelques grands classiques : inratables ! Et aussi, Petite Fée c'est des petits conseils pour avoir les joues roses, les cheveux brillants et les fesses bombées! Un appétit sain pour un corps sain ! A très vite ;)
Petite Fée Photo : Tarik Briziz

Fée Moda

Parmi les cinq fées, je suis celle qui tiendra la rubrique Mode. Chaussures, robes, sacs, bijoux… ces mots me font perdre la tête mais aussi mon salaire ! H&M, Top Shop, Urban Outfitters, Marc Jacobs, Miu Miu…comment résister ? La mode est partout ! Chaque semaine, j’irai fouiller dans mon dressing afin de vous montrer mes petits trésors, et je vous livrerai astuces, bons plans et dernières tendances. Bienvenue dans le monde magique de la fashion attitude ! Moda

Photo : Tarik Briziz

Fée Milady

Milady, fée des curiosités culturelles. Mon univers de prédilection est Paris. Alors je le passe au peigne fin, à l'affût d'une anecdote historique, d'un événement, une exposition ou encore un film à ne pas manquer,... Avec ses 2 300 ans d'histoire, j'ai du pain sur la planche pour vous faire partager ses merveilles.
Fée Milady

Fée Mariposa

Je suis Mariposa, fée exploratrice des Arts de Vivre d'ici et d'ailleurs. Parce que bien vivre est un art, je vous emmène en un battement d'aile: déco, société, voyage, forme et beauté...Vous saurez tout! En ce moment, je papillonne à Madrid à la recherche de lieux atypiques... Mariposa

Photo : Tarik Briziz

Fée Carabine

Carabine fée sa lectrice...Littérature étrangère, jeunesse, beaux livres, ou littérature française. Pour que tous ces beaux moments d'intimité soient partagés, pour dire ce que l'on pense, vraiment, des classiques et des modernes, sans langue de bois.