mercredi 27 août 2008

L'érotisme selon D.H. Lawrence

L'Amant de lady Chatterley Lady Chatterley lutte « contre cette longue, lente habitude d’intimité formée par des années de souffrance et de patience » avec son mari, contre sa paralysie et sa mauvaise humeur, ses caprices d’homme impuissant. L’aristocrate trompe l’infirme et choisit le garde-chasse. Oliver Mellors, d’abord sauvage se fait mystérieux et profond. Constance découvre les plaisirs de la chair, les endroits les plus sensibles de son corps, l’érotisme.

Le plus troublant dans les descriptions des amours naissantes du livre de D.H. Lawrence réside certaineme
nt dans la justesse de ton de ce dernier. Les préludes sexuels sont racontés, souvent de façon crue, sans jamais pourtant mentir. Comment un homme a-t-il pu cerner aussi bien les sentiments et les sensations d’une femme ? Ceux que l’on a souvent du mal à expliquer, ces petits frissons qui nous traversent, ces secrets que l’ont croyait si bien gardés. L’érotisme de Lawrence ne met pas ses lecteurs à la porte, il les appellent, les invitent. Il se fait précis sans mettre mal à l’aise, excite sans faire complexer.

L’Amant
de lady Chatterley, sous des abords sensuels et charnels, raconte aussi une époque ; les années 1920, les déchirements du tissu économique et social ; le milieu des mines et des riches propriétaires, les luttes de classes ; un ouvrier et une aristocrate s’aiment, et un milieu ; la campagne anglaise. Il est un chef-d’œuvre de la littérature et de littérature, de poésie et d’érotisme.

L’Amant de lady Chatterley de D.H. Lawrence, folio classique. Fée Carabine.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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