mercredi 10 septembre 2008

Napoléon Bonaparte raconte sa life



Je suis né en 1769 à Ajaccio. La Corse n'était pas encore française. Elle le devenait en 1791. Cadet mâle d'une famille de 13 enfants, nous étions originaires de Toscane en Italie. Mon père, le juge Charles-Marie Bonaparte épousa Laetitia Romalino alors âgée de 14 ans. Elle était reconnue par les princes pour sa beauté. Entre le choix de faire mon droit pour marcher dans les pas de mon père, rentrer dans les ordres ou encore me lancer dans une carrière militaire, je n'étonnerais personne en disant que je fis voeu de conquête. 



Napoléon Bonaparte en Campagne d'Egypte (1798-1799)
Je m'embarquai alors à Brienne pour suivre mes classes avant de me distinguer bientôt comme Capitaine d'artillerie à Toulon  en 1793, et comme Général de brigade en 1794 lors de la campagne d'Italie. Ironie du pouvoir, je prêtais serment de fidélité au "Roi, à la Nation et à la Loi" en août 1789. Après le chute de Robespierre, je tombai en disgrâce pendant le 9-Thermidor, le 27 juillet 1792.  Mais je me relevai rapidement en obtenant le commandement de l'Armée d'Italie en 1796. La victoire m'attendait à Arcole, Rivoli, Lodi, Mondovi... J'arrête sinon vous allez vous lasser. Cette renommée militaire me permit de devenir un représentant de la France au Congrès de Rastat en 1797. Après être parti en Campagne en Egypte (1798-1799), je rentrai en France pour accomplir le coup d'Etat du 18-Brumaire an VIII, soit le 9 novembre 1799. 
 

Sacre de l'Empereur Napoléon 1er le 2 décembre 1804 
A partir de là, tout s'était enchaîné: d'abord Premier Consul, je fus nommé Consul à vie en 1802, oui rien que ça. Quand on veut prendre le pouvoir, on ne le fait pas à moitié. Je pouvais alors enfin mettre mes idées en pratique. Paris était alors insalubre. Je fis détruire des maisons, réorganiser des quartiers, construire les premiers égouts, des trottoirs... Je rattachais l'Eglise à l'Etat  par le Concordat et rédigea le Code Civil, dites merci, oui, vous pouvez. Mon plaisir était les femmes. J'épousai Joséphine de Beauharmais en 1796 et la sacrai Impératrice le le 2 décembre 1804. Plutôt concluant comme mariage. Je ne crois pas qu'elle l'ai regretté.


 
Devenu Empereur des Français, je multipliais les réformes et créais de plus en plus d'institutions. Je fonde en 1806 la première Université Impériale, en 1807, la Cours des Comptes et la liste est longue... En 1810, je me remarie avec Mairie-Louise d'Autriche qui me donna un héritier au trône, Napoléon II. Mon aiglon mourut en 1832 de la tuberculose. Hors mariage, j'eus deux autres fils, Léon Denuelle et Alexandre Walewski.
Jusqu'en 1814, mon Empire grandit. Mais le Sénat prononça ma déchéance, qu'est-ce qui m'a pris de leur laisser l'autonomie ? Depuis mon exil sur l'Île d'Elbe, je travaillais à retrouver mon trône usurpé par le frère de Louis XVI, le Comte de Provence. Il se faisait appeler Louis XVIII, le roi des Français. Comment a-t-il pu penser que la monarchie pourrait être populaire?  Pendant ce temps, je reconsolidais mes troupes. Mais ma défaite en 1815 à Watterloo m'acheva. 


Contraint de nouveau à l'exil sur l'Île Saint-Hélène, je menais une vie de désoeuvrement. Je m'acharnais à reconstituer un microcosme impérial, mais les 15 années de captivité eurent raison de ma détermination. Après des années de douleurs stomacales, je m'éteignai le 5 mai 1821. Mais allez savoir si tout ça n'était pas le prétexte d'un complot destiné à m'assassiner. La pire des souffrances aura bien été celle causée par l'exil. Homme de pouvoir et de conquête, je me sentais comme un lion en cage. Au cours de mes 14 années de guerre, je laissais, paraît-il, 2 millions de morts derrière moi. Est-ce le prix d'un destin exceptionnel qui marqua la France dans ses institutions les plus fortes ?


Fée Milady

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