Mais trêve de romantisme: je m'adresse aux célibataires, entre autres, qui ont une toute autre utilisation de la boisson à bulles. Mise en situation: jour de l'an +2 heures (c'est-à-dire le 1er janvier en langage simplifié). Fortement alcoolisée, comme à tout bon réveillon qui se respecte, le champagne coule encore à flots. Vous avez assez bu pour continuer mais pas suffisamment pour vous écrouler sur le premier canapé venu. Déchainée sur la piste de danse, arrive le jeune homme, dans un état similaire au vôtre. Sans étonnement, la conversation s'engage, sous fond de Boney M et de Shakira. Une chose en entrainant une autre, le premier baiser s'échange et les mains se baladent. Jusqu'à présent, tout se passe plutôt bien. Seulement, comme l'indique le slogan d'une célèbre campagne de prévention, « tu t'es vu quand t'as bu? », vous pouvez répondre à cela: non. D'ailleurs vous ne préférez pas. Mieux vaut garder le peu de souvenirs restants de cette soirée mémorable d'un point de vue positif. Sinon comment expliquer le réveil difficile, aux côtés d'un garçon, certes charmant, parterre dans un duvet?
Le champagne entraine ainsi quelques déconvenues, assez agréables au final, mais pas tellement glamour. Alors oui, il rend les gens heureux, mais faut-il encore pouvoir s'en souvenir! Avis aux concerné(e)s qui commencent l'année sous de bons augures...
