samedi 17 janvier 2009

J'ai froid, donnez-moi une chapka !

Il fait froid… et il est de notoriété publique que pour se réchauffer, il faut protéger les extrémités du corps. Par chance, en ce très rude hiver, l’accessoire le plus fashion de la saison est la chapka ! Elle est sur toutes les têtes : femmes, hommes, enfants, tout le monde s’y est mis ! Cette casquette à oreilles, a tout d’une grande : elle est chaude, jolie et elle donne ce petit air slave qui nous va si bien.

Ce chapeau traditionnel russe peut être en fourrure, en laine polaire, et on peut au choix rabattre les oreillettes ou les attacher au-dessus de la tête. Bref, il y en a pour tous les goûts, et à tous les prix! On la porte avec tout, mais on essaye d’éviter de la mettre avec son gilet en lapin, au risque d’avoir l’air d’un renard échappé de la forêt.

Fée Moda

vendredi 16 janvier 2009

Le tsar ressuscité



Un soir de novembre 1825, le tsar Alexandre Ier s’éteint à 47 ans, dans une bourgade bien éloignée de Saint-Pétersbourg. Son corps, veillé par sa femme, l’impératrice Élisabeth, est immédiatement autopsié et embaumé avant d’être acheminé vers la capitale.

En 1836, un drôle de personnage apparaît en Sibérie, qui prétend s’appeler Fiodor Kouzmitch. Mais il ne possède ni « passeport intérieur » ni aucun objet personnel. De même, il reste obstinément muet sur son passé – malgré les interrogatoires musclés de la police de Perm. Déporté en Sibérie occidentale pour travailler dans une distillerie d’État, ce vieillard se fait rapidement connaître comme un saint homme, un « starets », sorte de moine-ermite illuminé envoyé par Dieu pour servir de guide spirituel à la population. C’est que ce Kouzmitch n’est pas banal : loin de l’image traditionnelle du moine simple et frustre, l’homme est beau, grand, bien découplé, exceptionnellement instruit et au fait des mœurs de la cour impériale. Il va vivre plusieurs années au milieu des pauvres, dans le plus grand dénuement, enseignant les Écritures aux enfants et aidant les paysans par de judicieux conseils d’agriculture et d’hygiène. Il n’en faut pas plus pour qu’on parle de lui comme d’un noble retiré. Les rumeurs enflent à mesure que grandit la célébrité de Kouzmitch, dont la réputation de sainteté séduit un négociant de Tomsk qui lui offre une petite maison, où il peut vivre en paix dans la prière et la méditation. Peu à peu, des pèlerins affluent vers le « starets » : des hommes simples, mais aussi d’éminents prélats ou des officiers. La dignité de son maintien, la noblesse de son esprit et sa grande culture ne sont pas étrangers à un tel succès. À sa vue, un soldat s’écrie : « C’est notre tsar ! Notre père Alexandre Pavlovitch ! » Ce à quoi Kouzmitch lui répond aussitôt : « Je ne suis qu’un vagabond. Tais-toi. Sinon, tu risques d’aller en prison. »

Jusqu’à sa mort, en 1864, il refusera de révéler le mystère de sa naissance. À ce moment-là, pour beaucoup, le starets Kouzmitch n’est autre que le tsar Alexandre, qui aurait organisé de fausses obsèques pour mieux abandonner le pouvoir et se retirer du monde incognito, comme il en avait maintes fois émis le désir. On rapporte des miracles étonnants ; on fait des rapprochements entre les deux hommes – notamment quelques signes physiques qu’ils ont en commun ; on interprète les incohérences, certes troublantes, qui ont entouré la mort du tsar. En 1921, le gouvernement soviétique aurait ouvert le cercueil d’Alexandre, qui serait… vide, bien entendu ! Ce que n’a corroboré aucune confirmation officielle.

Peu importe, l’imagination populaire a fait sienne cette histoire de « résurrection » d’un tsar. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire qu’un cercueil est vide ou que le mort n’est pas celui qui doit l’être – pensons à Napoléon. Et il faut bien qu’Alexandre Ier ait trouvé un moyen romantique d’expier l’assassinat de son père Paul, et d’apaiser ainsi le plus brûlant des remords…

Lire le classique Alexandre Ier de Henri Troyat (Flammarion)
ou la biographie très exhaustive que Marie-Pierre Rey consacre au tsar, chez Flammarion également, qui sort ce mois-ci en librairie.


Étoile Clio

jeudi 15 janvier 2009

La drague à la russe: clichés

La drague reste pour vous, soit un exercice de gros lourdeau, soit une opération charme qui marche à pile ou face? Voici la nouvelle génération de drague, réservée aux femmes! Le cours Rakovski, pour le moins étrange, initie les femmes russes, aisées de surcroît, aux nouvelles formes de drague. Charmant.

Baptisée la Bitch Academy, l'école des garces, par les russes, elle apprend, moyennant finance, à devenir une véritable « salope » (veuillez m'excusez pour cet élan de grossièreté...qui reste cependant justifié). Le but est d'appâter le mâle en chaleur, mais surtout fortuné, en touchant les points sensibles, si vous voyez ce que je veux dire... Cette forme détournée de la prostitution, déconcertante, permet néanmoins d'empocher le pactole. Les apprenties séductrices apprennent à jouer l'institutrice, la lycéenne ou encore la dominatrice. Tout un programme! La clé de la méthode Rakovski est un mélange de thérapie comportementale et de coaching d'entreprise. Cela parait presque sérieux!

Cette séduction, attachante et oh! combien élégante, a au moins l'intérêt de s'assurer des jours heureux!

Qu'il est loin le cliché de la femme russe soumise, bonne mère au foyer, attendant son cher mari, le bortsch déjà tout prêt. Certes l'homme russe, si nous restons dans les clichés, n'est pas très attrayant. Bougon, les traits coupés au couteau, buveur de vodka, la chapka sur la tête et la kalashnikov cachée sous le manteau, à première vue, ce n'est pas très excitant.

Il n'empêche que la Russie a besoin de voir sa courbe de natalité grimper et ce n'est pas en allant fricoter avec des riches russes, ou des riches tout court, que cela risque d'arriver ! En dehors du problème démographique - qui nous passionne et nous concerne tous – il faudrait envisager de retrouver sa dignité!

Étoile Maï

mercredi 14 janvier 2009

Vladimir Maiakovski

Vladimir Maiakovski est un écrivain russe d'origine cosaque né en 1893 a Bagdadi en Géorgie. Il devient l'un des meneurs du mouvement futuriste russe. Poète, dramaturge, affichiste, scénariste... il se suicide à l'âge de 37 ans d'une balle de revolver en plein cœur.

Voici une traduction de l'un de ses poèmes sur la ville :

Chuchotis, chahuts et grabuges

Echos des villes vous traînez un chahut
Sur pied de chuchotis et sur fracas de rouages,
Mais gens, chevaux, tout n'est que cohues,
Serviles aux lignes de ces fugitifs nouages.

Le mioche traîne avec lui un 'tit chahut.
Sons par sacoches des porte-containers.
Froufrou du coursier au fil de sa chasuble.
Le tramway pleuvra des roulement de tonnerre.


Vers la place tous à travers les passages
S'en vont au gré des canaux entrecroisés d'âmes,
Où, gueule entrefroissée et barbouillée de fange,
On sacre empereur sur les bazars le ramdam.




Fée Carabine.

mardi 13 janvier 2009

Twitter, sacrés gazoullis !



Après msn messenger, Myspace, Facebook, msn blackberry, il ne manquait plus que Twitter.
La communication en toute simplicité. Entre la messagerie instantanée et le blog, voici la recette du succès Twitter:


Un principe élémentaire:

On échange avec les membres de son réseau des minimessages (tweets) en temps réel de 140 caractères maximums. Ces tweets servent à communiquer tout et n'importe quoi : "mon café est brûlant" ou encore, "j'irais bien au ciné". Ces phrases courtes sont des gazoullis, traduction littérale de Twitter et permettent à nos amis de savoir ce qu'on fait, et où on est.

Ces tweets sont assez proches des posts que les facebookers inscrivent sur leur wall, sans le côté mise en valeur qui peut déplaire.


L'atout majeur: fonctionnalité multiréseaux


Après une inscription gratuite, on se sert du moteur de recherche pour trouver les contacts avec lesquels on souhaite dialoguer. Il ne reste plus qu'à demander à faire "suivre" leurs messages.
Avec Twitter, les messages peuvent être rédigés directement sur la page web, mais aussi depuis le portable ou encore d'une messagerie instantanée. Du coup, chaque message envoyé est publié en étoile sur tous nos moyens de communication connectés. Plus questions de perdre ses amis de vue.


Les professionnels l'ont adopté:

Journalistes et politiques (Barack Obama l'a utilisé comme outil de campagne) ont su trouver en Twitter le moyen de communication idéal : brièveté des messages, rapidité des transmissions, simplicité d'utilisation.

Bhein alors, qu'est-ce que vous attendez pour rejoindre la communauté Twitter et être sur les starting-blocks!

Twitter n'est pas encore au point en matière de sécurité. Nul n'est à l'abri d'un piratage, et voir des messages injurieux être publiés en son nom.

C'est bien la preuve en tout cas, que Twitter cartonne !

Cliquez ici, et vous voilà sur la planète Twitter.
Fée Milady

"Romovaia Baba" Baba au rhum

BABA AU RHUM ET AUX RAISINS SECS.
Pour 10 à 12 personnes: 25 g de levure de boulanger, 80 g de sucre, 1/4 de litre de lait tiède (50°), 1 cuillerée à café de sel, 480 g de farine tamisée, 8 œufs légèrement battus, 345 g plus 30 g de beurre ramolli, 60 g de raisins de Corinthe, 30 g de raisins de Smyrne.
*
Ajoutez à 1 litre de lait tiède dans un bol 1/2 cuillerée à café de sucre et la levure. Laissez reposer 2 à 3 minutes, puis remuez jusqu'à dissolution complète de la levure. Mettez de côté dans un endroit tiède, à l'abri des courants d'air - un four éteint, par exemple et laissez reposer 5 à 8 minutes, ou jusqu'à ce que le mélange ait doublé de volume. Mélangez dans une terrine le reste du sucre, le sel et la farine. Creusez un puits au centre et versez-y la levure au lait; ajoutez le reste du lait, les œufs et incorporez la farine aux ingrédients liquides, à l'aide d'une grande cuiller. Continuez à remuer jusqu'à ce que la pâte soit relativement ferme. Pétrissez-la avec les mains pendant 10 minutes environ, ou jusqu'à ce qu'elle soit souple et élastique. Couvrez la terrine d'un torchon et placez-la dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air, pendant 1 heure ou jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume. Ecrasez-la à coups de poing et pétrissez-la pour lui incorporer 345 g de beurre ramolli, à raison de 15 à 30 g à la fois. Ajoutez ensuite les raisins de Corinthe et de Smyrne. Badigeonnez avec 30 g de beurre ramolli le fond et les parois d'un moule à kougloff d'une capacité de 3 litres. Tassez la pâte dans le moule; elle doit monter à mi- hauteur. Couvrez d'un torchon et mettez de côté, pendant 1 heure, dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air ou jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume et qu'elle ait presque atteint le bord supérieur du moule. Faites chauffer le four à 210°. Faites cuire le gâteau au centre du four 10 minutes, puis réglez à 175° et faites cuire encore 35 minutes. Retirez du four, drapez une serviette sur le moule et laissez reposer 5 minutes. Glissez un couteau le long des parois intérieures du moule, retournez le gâteau et démoulezle sur un grand plat creux. Retournez-le alors avec précaution.
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SIROP: 480 g de sucre, 3,5 dl d'eau, 1 tasse de rhum foncé.
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Mélangez le sucre et l'eau dans une petite casserole, et amenez à ébullition, sur feu vif, en remuant sans cesse. Sans y toucher, laissez cuire vivement 5 minutes, jusqu'à ce que le sirop soit assez épais pour napper légèrement une cuiller. Versez dans une terrine et ajoutez, en remuant, le rhum.
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GLAÇAGE (facultatif): Versez lentement à la cuiller le sirop chaud sur le gâteau chaud. A l'aide d'une grande cuiller, arrosez le gâteau, toutes les 10 minutes environ, avec le sirop qui s'amasse autour du gâteau. Une fois tout le sirop absorbé, vous pouvez, si vous le voulez, glacer le gâteau avec le glaçage blanc (soupoudrez de sucre glace le sirop chaud), juste avant de servir.
Mmm c'est bon !!
PETITE FEE

lundi 12 janvier 2009

Le Carrose Littéraire fait aussi escale en Russie avec Gogol

Voici la dernière critique de notre Milady pour Nonfiction.fr.
 Un voyage en littérature, à carrosse, présenté comme topos littéraire, symbole de la contingence. 
Pour lire la critique, cliquez sur ce lien.

"Les Insurgés", une épopée bouleversante

C’est à la mort de leurs parents, assassinés par l’armée allemande en 1941, que les frères Bielski se réfugient dans les bois. De cette initiative naît bientôt un exode. Au cœur de la forêt biélorusse, un ghetto de juifs résistants prend les armes pour repousser les attaques allemandes. Défendre cette parcelle de terre où peu à peu s‘improvise une société avec une synagogue, une école, des ateliers.  
Le leader de ces insurgés n’est autre que l’aîné des Bielski, Tuvia, qui va les guider pendant plus de quatre années. Une histoire vraie portée à l’écran par le réalisateur du « Dernier Samouraï », Edward Zwick. Dans le rôle du héros Tuvia, un Daniel Graig émouvant et juste. Face à la tragédie, le courage pend le pas sur les doutes. C’est le visage émacié, le regard lourd du poids de la vie que le nouveau 007 conduit un peuple à se battre pour sa survie. « Les insurgés », une épopée bouleversante qui lève le voile sur une réalité jusqu’ici encore tenue secrète. 

En salle le 14 janvier prochain


Cliquez ici pour voir la fiche technique complète du film sur allocine


Voici la bande-annonce du film : 
Fée Milady 

dimanche 11 janvier 2009

Semaine Russe

CETTE SEMAINE, LES FÉES EN VILLE FÊTENT LE RÉVEILLON RUSSE. 

Mariposa papillonnera désormais vers d'autres aventures...Toutes les Fées en ville lui souhaitent en ce début 2009 chance et bonheur.

Une nouvelle Étoile arrive dans la nébuleuse des fées. Après Maï, c'est au tour de Clio de rejoindre l'équipe. De l'Histoire, elle en contera les anecdotes les plus insolites... Bienvenue Clio!

Quant à notre semaine Russe...

Milady nous parlera du Film Les Insurgés, une épopée bouleversante. Elle nous révélera ensuite les clés du succès Twitter!

Avec Petite Fée, nous apprendrons à faire l'incroyable Romovaia Baba, le Baba au Rhum!

Carabine nous fera découvrir ou redécouvrir l'écrivain russe Vladimir Maiakovski qui appartient au mouvement futuriste.

Maï se penchera sur la drague des russes. Tout un programme.

Clio nous contera l'histoire du tsar ressuscité.

Quant à Moda, elle nous réserve une surprise...