vendredi 14 novembre 2008

Jean-Charles de Castelbajac met du pop art dans nos robes !

S'il y a bien un créateur de mode qui colle à cette semaine pop art, c'est Jean-Charles de Castelbajac ! Ce grand couturier, qui a fait les Beaux Arts, est une véritable passerelle entre l'art et la mode. Castelbajac est un véritable artiste, et mieux encore, un véritable artiste pop.


Depuis toujours, il mêle dessins animés et pop culture à ses créations, nous transportant dans son univers ludique et gai, avec notamment ses robes-graffiti (en hommage à Andy Warhol) et ses robes-tableaux. Sa dernière collection sur le thème des legos est un régal pour les yeux ! Couleurs vives, paillettes, visages pop... tout y est !


Allez voir son site, so Pop Art !

Fée Moda

jeudi 13 novembre 2008

Andy, dis moi oui

Situé à l'intérieur d'un des hôtels particuliers d'Henri IV, le bar Andy Wahloo (créé par les frères Mazouz déjà à l'origine du resturant orientale voisin 404 et du célèbre Momo de Londres) sort un peu du lot des établissements parisiens en inventant le bar à kémias (tapas méditerranéennes) warholien.
Le décor est insolite et original style pop-raï-arty-recyclé. Dans cette petite Mecque bricolée, l’esprit pop-art du fameux artiste new-yorkais est détourné avec des objets de grande consommation directement sorti des épiceries marocaines. Ainsi, les bouteilles de soda fluo sont muséifiées entre deux murs ornés de calligraphies et d'affiches très warholiennes, les pubs orientales passent pour de l'hyperréalisme sur les panneaux des tables, les boîtes de conserves sont devenues les lanternes, les bidons de peinture font office de poufs et les barils de pétrole de pupitres à platines. De l'original style récup' qui donne à ce café des airs de souk moderne. A l'heure de l'apéro, les pèlerins s'avachissent sur les banquettes à paillettes devant un wahloo spécial (9 ), un assortiment de kemias (15 ), une crêpe berbère amandes et miel (4 ) ou quelques bouffées de chicha... Plus tard, les bobos arrivent en masse pour danser sur la musique qui procède du même syncrétisme rigolo, entre mélodies d'ici et rythmes de là-bas. Les serveurs également responsable de la température de la salle assurent parfaitement leur rôle de GO et reprennent en choeur les vieux tubes allant du jazz au disco et peuvent même esquisser un pas de belly dance entre deux tables pour épater les jolies gazelles. Et lorsque les beaux jours reviennent, on peut même prendre son thé "nahna" sur la terrasse du bar.

Andy Wahloo 69, r. des Gravilliers 75003 PARIS Téléphone & réservation au : 01 42 71 20 38 M° Arts & Métiers Plus d'infos : mailinglist, newsletter et d'autres fêtes chez les http://www.partyanimals.fr/ Du mardi au samedi de 17h à 2h Mezze à 5 euros. Plateau à 16 euros. Cocktails de 9 à 10 € Bière 5 € Coca 4€ Fée mariposa

mercredi 12 novembre 2008

Quand Disney inspire le Pop Art

Walt Disney n'est pas un écrivain mais il demeure, incontestablement, un conteur d'histoires hors pair. Alors qu'il s'approprie, transforme et recycle les grands conteurs, les artistes utilisent et reprennent à leur tour ses dessins. L’univers de Walt Disney constitue un puits d’inspiration pour les artistes du monde entier. Le Pop Art, notamment, utilise les personnages de Mikey, Donald et les autres dans des collages, des peintures ou des photographies. La Tate Modern expose déjà Minnie à côté des starlettes.

Andy Warhol illustre sa réflexion sur la reproductibilité grâce aux figures convaincantes de Disney. Le graphisme plastique et universel permet à Warhol de détourner efficacement la société de consommation et l’impérialisme américain. En tant qu’ancien publicitaire, l’artiste dénonce les excès de l’Amérique. Il décline, multiplie les hommes (Marylin Monroe ou Liz Taylor), les objets (les conserves Campell’s Soup) et les personnages, tous mis sur un même plan et voués à mourir dans la répétition.


Fée Carabine

lundi 10 novembre 2008

De Miro à Warhol, le collectionneur José Berardo s'invite à Paris



Pour les profanes, amoureux d'art, découvrir les inestimables collections privées est un événement à ne rater sous aucun prétexte.
La Biennale des Antiquaires ou encore la FIAC sont des salons où il est possible de voir l'un des aspects des coulisses du marché de l'art. Avec les salles de ventes, ces salons représentent des occasions privilégiées où l'on peut apercevoir les collectionneurs repérer, discuter et acheter objets, meubles, tableaux de maîtres qui voyagent, en marge de la sphère des musées.
Le plus beau et le plus intéressant de l'art demeure dans l'ombre de ces hommes richissimes animés par leur passion. Alors, lorsque l'un d'entre eux accepte d'exhiber sa collection, de la révéler au grand jour, il ne faudrait pas se faire prier longtemps pour aller se délecter de tant de beautés inédites. L'immersion dans le monde ultra privé du collectionneur envoûte et ravie.

Peut-être aurez-vous la chance en allant au Musée du Luxembourg de comprendre quel est le fil conducteur de l'épatante collection de José Berardo. Cet iconoclaste portugais émigre en Afrique du Sud à 19 ans où il fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines dont le commerce de l’or et du vin, la banque et les télécommunications. Il assemble, à son retour au Portugal, une des collections d’art moderne et contemporain des plus intéressantes d'Europe.

Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat - à l'image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid - avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, qui permet de « faire l’expérience du XXe siècle » selon ses mots, est désormais présentée dans un musée portant son nom, situé entre la Tour de Belém et le monastère des Jerónimos.


Andy Warhol, Ten-foot Flowers, 1967. Encre sérigraphique sur encre synthétique polymère sur toile. Musée Collection Berardo, Lisbonne

Aujourd'hui, c'est plus de soixante-dix de ces oeuvres qui sont présentées au Musée du Luxembourg. Elles s'articulent autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).
Si l'on y court par excès de curiosité, on en ressort comblé, bluffé par une intéressante mise en scène. Elle fait le trait d'union entre ces oeuvres de différents courants d'art désormais réunies dans une même et unique collection qui lui donne une nouvelle dimension.

Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tel : 01 42 34 25 95
info@museeduluxembourg.fr

HORAIRES D'OUVERTURES :
lundi, vendredi, samedi de 10h30 à 22h / mardi, mercredi, jeudi de 10h30 à 19h / dimanche de 9h30 à 19h

Fée Milady

Semaine Pop Art

Milady nous fera découvrir la collection d'art époustouflante de José Berardo. Le Pop Art y est à l'honneur.

Petite Fée nous réserve une recette créative.

Carabine sondera l'univers de Disney à la recherche de l'empreinte Pop Art.

Mariposa nous conduira au Bar Andy Wahloo à Paris.

Quant à Moda, elle nous parlera de Castelbajac.