samedi 7 février 2009

Doudoune Moncler : la douceur fashion de l’hiver

Il fait très froid, mais vous n’avez pas envie de ressembler à Bibendum échappé de son garage, ni de vous faire accueillir à l’entrée du dernier endroit branché avec un désagréable “vous venez pour faire la sécurité?”.

Certes, la doudoune revient sur le devant de la scène fashion depuis quelques années, mais pas question de ne pas choisir la bonne. Il vous faut une doudoune Moncler. Légères comme une plume et chaudes à souhait, elles sont la référence en matière de vêtements de sport qui sont devenues incontournables en ville. Vous les connaissez sans doute, et vous en rêvez à coup sûr.

Les heureux détenteurs comprennent trop bien de quoi je parle. Enfin, on peut être fière de porter une doudoune qui nous donne de l’allure. Un endroit douillet duquel on ne voudra plus jamais s’échapper.

Le hic? Son prix… Pas à moins de 500 euros pour la plus basique.

Moncler, 5 rue Faubourg St Honoré, Paris

www.moncler.fr
Fée Moda

Douceur de vivre au XVIIIe siècle

Pour célébrer cette semaine en douceur, un tableau et un poème. Mon propos sera court – un samedi après-midi, il est bon de laisser le corps et l’esprit s’apaiser en regardant de belles choses et en lisant des vers plus amusants que la prose de votre humble servante. Ces deux œuvres ont le mérite d’illustrer ensemble la douceur de vivre au XVIIIe, lorsque le culte du foyer bourgeois, de l’intimité, du laisser-aller élégant, étaient les prémisses de ce qu’on appelle, maintenant, le « bien-être ». C’est aussi le moment où les douceurs faisaient la vie douce, où les galants portaient sur eux une bonbonnière qu’ils présentaient à tout-va, où l’engouement pour le chocolat et le café gagnait jusqu’à la reine Marie-Antoinette, qui avait son chocolatier personnel, où la vie de famille, la vie de cour, la vie de nos philosophes des Lumières, étaient rythmées par le « déjeuner de chocolat », dont voici la peinture par Boucher. Notez la ravissante chocolatière en argent, la chinoiserie sur l’étagère, et enfin le naturel de cette famille modèle. Le poème est un extrait d’une ode au café, par l’oublié Jacques Delille (1738-1813), poète fort réputé de son temps, auteur notamment d’une épouvantable traduction de l’Énéide, et qui pourtant a fait date.
"Il est une liqueur, au poëte plus chère, Qui manquait à Virgile, et qu'adorait Voltaire ;
C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur
Sans altérer la tête épanouit le coeur. (…)
Ma coupe, ton nectar, le miel américain,
Que du suc des roseaux exprima l'Africain,
Tout est prêt : du Japon l'émail reçoit tes ondes,
Et seul tu réunis les tributs des deux mondes.
Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi.
Je ne veux qu'un désert, mon Antigone et toi.
A peine j'ai senti ta vapeur odorante,
Soudain de ton climat la chaleur pénétrante
Réveille tous mes sens ; sans trouble, sans chaos,
Mes pensers plus nombreux accourent à grands flots.
Mon idée était triste, aride, dépouillée ;
Elle rit, elle sort richement habillée,
Et je crois, du génie éprouvant le réveil,
Boire dans chaque goutte un rayon du soleil."
Etoile Clio

jeudi 5 février 2009

Quincy Jones ministre de la culture US !?!

Le Tout-Hollywood s'est lancé à la conquête de la Maison Blanche. Les stars réclament un"secretary of art" et le nom de leur futur ministre est tout désigné, le célèbre musicien et producteur Quincy Jones. Leur pétition a déjà recueilli plus de 200 000 signatures. Voici une première victoire qui se fait entendre à la Chambre des représentants, puisqu'hier, une augmentation de 50 millions de dollars du budget de la NEA (une institution dédiée au financement et au rayonnement des arts) a été voté. 
Fée Milady

L'amour tendre...ou presque

Un petit coup entre deux portes, un cinq à sept torride dans un hôtel, ou tout simplement une nuit si musclée qu'elle vous ferait perdre le dîner savouré quelques heures auparavant, ça vous tente? Dommage, ce n'est pas le sujet de la semaine.

En cette semaine toute douce, différentes approches de l'acte amoureux sont envisageables. Elles sont, certes, moins bestiales mais tout aussi appréciables.

Ambiance: un bain chaud, de la mousse, des bougies parfumées, de la musique, et l'essentiel, la personne désirée en face.
Un peu cliché. Mais la vie est aussi faite de clichés. Pour en rajouter une couche, il est même recommandé d'éprouver des sentiments profonds pour la personne concernée afin d'envisager un quelconque passage à l'acte en douceur. La méconnaissance de l' Autre a généralement tendance à faire dériver le sexe du côté obscur de la force. Fin de la parenthèse romantico-fleur bleue.(Pas du tout mon genre soit dit en passant...)

Ambiance bis: les caresses sont fluides, les peaux glissent l'une contre l'autre. Echanges de baisers, cheveux mouillés et chaleur ambiante.
Ce n'est pas pour casser le charme mais rappelons que l'exercice reste acrobatique, sauf si l'on s'appelle Rockefeller et que l'on a la chance de disposer d'une baignoire, voire d'un jacuzzi (bande de petits voyous), de 10m². Sans oublier l'eau chaude, mélangée à l'excitation, qui vous fait ressembler à un joli homard bien cuit. Mais passons les aspects peu glamour.

Ambiance ter: l'érotisme est à son paroxysme. Les fluides se mélangent (prenez-le comme vous voulez...). Vous pensez bientôt monter aux rideaux - de douche. Drôle.
Mais voilà. Vous n'êtes pas Rockefeller. La baignoire fait 2m² à tout casser. Votre belle ambiance tamisée et chaleureuse se transforme en une partie de jambes en l'air; où le but est de ne pas faire mal à l' Autre par un pied ou un genoux mal placé. Peu d'extase à l'horizon.

Voilà à quoi peut ressembler une partie de jambes en l'air, même avec l'être aimé, en douceur. Cela n'existe pas. L'amour doux, dans la continuité, ressemble à la quête du Graal. C'est rare.

mercredi 4 février 2009

Petit éloge de la douceur de Stéphane Audeguy

La douceur ne réside-t-elle pas dans des petits moments éphémères ? Des petites choses toutes simples. Stéphane Audeguy évoque l'enfance, les drogues, le tabac, la télévision, les tapas, les bonbons et les sacs à dos... vous pouvez compléter la liste. "Mais attention la douceur est vouée à une irrémédiable minorité : ce charme est son secret." Ce Petit éloge de la douceur vous aidera à la trouver.

Petit éloge de la douceur, Stépahne Audeguy, Folio, 2 euros.
Fée Carabine.

mardi 3 février 2009

MOUSSE AU CHOCOLAT ultra simple !

Ingrédients: 4 oeufs, 120 g de chocolat, 1 c/s de sucre et 1 sachet de sucre vanillé, et pour la déco des pistaches ou ce que vous aimez, noisettes, pralin, amandes grillées... !
***
1° faire fondre le chocolat. 2° séparer blancs des jaunes et faire blanchir, jaunes + sucre 3° ajouter le chocolat aux jaunes blanchis 4° montez les blancs en neige 5° ajouter délicatement les blancs à la préparation au chocolat. Et voilà c'est prêt, il n'y a plus qu'à laisser reposer dans un joli saladier ou dans des verres individuels.
BONNE DEGUSTATION LES GOURMANDS !
PETITE FEE

Les secrets de la mousse au chocolat

lundi 2 février 2009

Semaine en douceur

C'est avec douceur que les Fées en ville commencent le mois de février.
Milady se promène du côté du Musée d'Orsay pour nous en révéler son coup de coeur opérette, "L'Amour masqué" musique d'André Messager et livret de Sacha Guitry.
Petite Fée nous régale et nous réconforte avec sa mousse au chocolat. 
Carabine nous compose "Un petit éloge de la douceur" de Stéphane Audeguy. 
Maï nous parle de l'amour tendre. 
Clio nous plonge dans le XVIIIe siècle où il fait doux de vivre.
Quant à Moda, douceur et chaleur riment avec Moncler cet hiver.

dimanche 1 février 2009

"Moi Nojoud Ali, 10 ans, divorcée"

« Je m’appelle Nojoud, et je suis une villageoise yéménite. J’ai dix ans, enfin je crois. Dans mon pays les enfants des campagnes n’ont pas de papiers et ne sont pas enregistrés à leur naissance. Mariée de force par mes parents à un homme trois fois plus âgés que moi, j’ai été abusée sexuellement et battue. Un matin, en partant acheter du pain, j’ai pris un bus et je me suis réfugiée au tribunal jusqu’à ce qu’un juge veuille m’écouter… »


Ce juge, c’est Abdo, complètement décontenancé par le récit de la jeune Najoud, résignée à divorcer. Il est conscient qu’elle n’est pas la seule à avoir subi un mariage forcé avant l’âge légal de quinze ans. Difficile d’ignorer cet amendement à la loi sur le mariage, entré en vigueur en 1999, qui « autorise les parents à marier leurs filles avant l’âge de quinze ans, à condition que le mari promette de ne pas toucher son épouse tant qu’elle n’est pas pubère ». Qui pourrait croire en de telles promesses. Si Abdo est lucide sur ce qui se passe au Yémen, il se trouve dorénavant en face de la réalité cinglante. Nojoud est la première à oser parler, réclamer son droit au divorce. La machine juridique est lancée. Le juge Abdel Wahed la comble d’espoir quand il lui annonce : « C’est ton droit de demander le divorce ». Pendant que le procès est instruit, elle va vivre dans la famille du juge où elle trouve un refuge calme et serein. L’avocate Chadha Nasser accepte de plaider bénévolement en faveur de la plus jeune fille qui divorce dans le monde. Entre les deux femmes se noue une relation tendre et respectueuse où chacune éprouve envers l’autre la plus profonde admiration.



Dans son livre Moi, Nojoud, 10 ans divorcée, elle témoigne, à l’aide de la journaliste Delphine Minoui, de son drame. C’est parce que sa famille était pauvre que son père a consenti à ce mariage contre nature entre un homme de trente ans l’aîné de sa fiancée. Le mariage précoce relève de la coutume et demeure répandu au Yémen. Nojoud commence à vivre dès lors un cauchemar éveillé. D’abord l’abandon résigné de ses parents, désespérés par leur pauvreté. Puis son mari, ce monstre comme elle l’appelle, ne tarde pas à lui infliger au quotidien des sévices tant physiques que moraux : Nojoud raconte : «Il a voulu qu'on dorme dans le même lit. J'ai refusé et il s'est mis à me courir après. Il a fini par m'attraper et par me faire des choses sales et désagréables". Chaque soir, à la nuit tombée, le même scénario se reproduit : «Dès qu'il rentrait du travail, ça recommençait. Je pleurais en le suppliant de me laisser seule. Il me tapait avec un bâton. J'avais beau crier, personne ne pouvait m'entendre.» Ou ne voulait pas l’entendre.


Nojoud a dix ans et souffre seule. Bientôt, guidée par son instinct de survie, elle s’enfuit. Ce jour-là, alors qu’elle revient de ses courses, Nojoud décide de ne pas rentrer dans la maison de son monstre de mari. Elle monte dans un autobus qui l’a ramène dans sa capitale Sanaa. Elle se réfugie au tribunal. Elle n’en sortira pas tant qu’un juge ne l’aura pas aidée. Le procès se couronne d’un succès total pour la jeune Nojoud.



Médiatisée, elle est soudain propulsée sur les feux de la rampe. Elle reçoit le 10 novembre 2008 à New York, le prix de la Femme de l’année remis par le magazine américain Glamour. L’actrice Nicole Kidman, l’ancienne secrétaire d’État aux Affaires Étrangères, Condoleeza Rice et l’ancienne sénatrice devenue la nouvelle secrétaire d’État aux Affaires Étrangères Hillary Clinton, apparaissent à ses côtés en signe de soutien. La semaine dernière encore, Nojoud était reçue par les autorités politiques françaises. Elle vit dorénavant chez ses parents entourée de ses sœurs et frères. Elle a repris le chemin de l’école. Depuis son proçès, Arwa, neuf ans, et Rym, douze ans ont entrepris des démarches juridiques pour se battre contre leurs noces barbares. C’est bien le signe que Nojoud Ali a brisé un tabou. La journaliste Delphine Minoui révèle que cette pratique traditionnelle existe aussi en Afghanistan, en Egypte, en Inde, en Iran, au Mali, au Pakistan…et ailleurs encore. L’association Oxfam se bat déjà pour faire interdire les mariages précoces avant l’âge légal de quinze ans.



De ce drame est né chez Nojoud la volonté de devenir avocate. Les droits d’auteur de son livre lui seront reversés pour l’aider à financer ses études de droit.

Nojoud sait que le vrai combat de la femme se joue sur les bancs de l’école. Seule l’instruction lui permettra d’agir comme son modèle féminin Chadha Nasser : « Quand je serai grande, je veux défendre les gens opprimés. Comme Chadha ! »


Voici le lien pour acheter en ligne le livre Moi, Najoud, 10 ans divorcée 
Fée Milady