samedi 18 avril 2009

De bien longues vacances...

Clio’s back ! Les lecteurs lui pardonneront, j’espère, sa longue absence, pendant laquelle Fée Clio s’est mariée, s’est remise de son mariage, et s’est préparé à mener une vie exemplaire d’épouse. Et l’exemple commence par une promesse : celle de se plier à une discipline de fer pour écrire régulièrement dans Fées en ville! En bref, quand vous êtes en vacances, Clio ne l’est plus.

Les vacances, c’est bien, c’est sympathique. Pour prendre le contre-pied, je voudrais parler de quelqu'un qui s'est vu imposer des vacances, quelqu'un qui est allé sur une île paradisiaque, bordée de plages chatoyantes, couverte d’arbousiers ployant sous leurs fruits et de forêts ombrageuses où courent d’étranges et jolis animaux exotiques, et en plus il n’était pas content !
Non, je ne parle pas de Jack Shephard et des autres naufragés de Lost, ni des sérieux héros de L’Île mystérieuse, ni de Gulliver, ni même de Robinson Crusoë, mais de leur maître à tous, le bien réel Alexander Selkirk (1676-1721), dont l’abandon sur l’île Juan-Fernandez, au large de Valparaiso, fut un des faits divers les plus féconds pour le roman et la pensée modernes.

Selkirk était un marin écossais, au tempérament sauvage, dont on aimerait bien faire l’égal du canadien Ned Land de Vingt mille lieues sous les mers – tant l’histoire de Selkirk a été après coup imprégnée de littérature, qu’on a du mal à raconter sa vie sans avoir la tête farcie de nos lectures d’enfance ! Fils d’un cordonnier de Lower Largo, engagé très jeune dans la marine, comme bien d’autres garnements de la région côtière des Fife, il s’est rapidement fait connaître pour sa grande capacité à se mettre en colère, en particulier contre ses supérieurs. Il participait à une expédition corsaire contre des navires espagnols au large du Chili, lorsque le navire dut s’arrêter sur une île inconnue pour réparer les dégâts causés par des vers rongeurs. Le mécontentement qui couvait en Selkirk – lequel avait déjà tenté de provoquer des mutineries au cours du voyage – éclata à ce moment. Les choses tournant mal, il exigea d’être laissé sur l’île. Bravade ? Inconscience ? Habileté d’un homme qui pouvait craindre d’être jeté aux fers pour rébellion ? Quoi qu’il en soit, le navire partit et Alexander Selkirk resta.
Il fit bien d’ailleurs. Comme il l’avait imaginé, le bâtiment ne résista pas aux vers et sombra peu après, entraînant la mort d’une partie de l’équipage. Je ne m’étendrai pas sur la vie de l’abandonné sur l’île – Edward Cooke, Richard Steel, Daniel Defoe l’ont décrite abondamment. Juste une chose : il n’y avait nul Vendredi pour adoucir sa solitude ou lui enseigner « la vie sauvage ». Selkirk vécut totalement seul pendant plus de quatre ans, élevant des chèvres, plantant des pruniers, lisant et relisant la Bible qu’on lui avait laissée. Et lorsqu’il fut rapatrié, à l’instar du héros de L’île du Docteur Moreau, il ne réussit pas à retrouver la place naturelle de l’homme en société, malgré la richesse qu’il avait acquise par des expéditions fructueuses. Il reprit la mer et mourut de la fièvre. Peut-être ses derniers instants furent-ils hantés par ce moment terrible et fascinant où Selkirk se retrouva face à lui-même sur une île où rien n’était fait pour l’homme…
« Je commençai à regarder à l’entour de moi, pour voir en quelle sorte de lieu j’étais, et ce que j’avais à faire. Je sentis bientôt mon contentement diminuer, et qu’en un mot ma délivrance était affreuse, car j’étais trempé et n’avais pas de vêtements pour me changer, ni rien à manger ou à boire pour me réconforter. Je n’avais non plus d’autre perspective que celle de mourir de faim ou d’être dévoré par les bêtes féroces… Aussi tombai-je dans une si terrible désolation d’esprit, que pendant quelque temps je courus ça et là comme un insensé… »

jeudi 16 avril 2009

Vous avez dit " vacances de luxe abordables"?

Quoi de plus propice qu'un petit week end en amoureux à Florence ou une escapade romantique à Barcelone pour se perfectionner en matière de câlins? Certes, il n'y a pas que le sexe dans la vie et l'aspect culture est indéniable (sinon autant rester chez soi!). Mais entre deux musées et une balade dans le centre historique de la ville, une partie de jambes en l'air ne fait de mal à personne!

Que ce soit pour un week end ou des vacances, un site de la mort qui tue est absolument à voir: voyages-prive.com. Le concept est simplissime. Vous y trouvez des hôtels de luxe aux quatre coins du monde pour des prix très compétitifs. Une sélection est faite à la base et vous pouvez partir en deux temps trois mouvements à l'autre bout de la planète, ou tout simplement en Provence. Ce site permet de faire de très intéressantes économies: moins 66% pour un week end dans un cinq étoiles à Lisbonne ou encore moins 52% pour une semaine à Antalya dans un quatre étoiles. Pourquoi refuser...?

Passé la logistique et toute l'organisation - facilitée grâce à ce site - les vacances en couple riment généralement avec paradis. Mais elles peuvent tourner au vinaigre aussi sec notamment pour les jeunes couples. Partir pour la première fois ensemble implique plus de concessions qu'à l'accoutumée. Alors que l'un veut faire du shopping, l'autre tient à marcher neuf heures pour tout visiter; ou quand madame veut aller au restaurant, monsieur préfère le pique nique sur la plage... quels choix cornéliens!! Mais ces futilités entraînent malheureusement des tensions qui peuvent gâcher les vacances... 

Alors même si les préparatifs sont agréables et que les bons plans existent, soyez déjà bien sûr de la personne avec qui vous partez!

mercredi 15 avril 2009

Marc Riboud, le photographe de l'instant

Cette photographie montrant un homme en train de peindre la Tour Eiffel est signée Marc Ribout. 


C'est en 1953 qu'elle paraît dans le célèbre magazine Life et devient une sorte de carte de visite pour Marc Riboud. Photographe repoter, il a sillonné le monde à la recherche de l'humanité et du cocasse qu'il y a dans les situations les plus banales.  Quand il ne s'agit pas de reportage de guerre, l'esthétique passe d'abord chez Marc Riboud par l'humour décalé. 


Le musée de la Vie Romantique présente jusqu'au 26 juillet prochain plus de 110 photographies pour la plupart "vintages" qui retracent un itinéraire, à la façon d'un récit de voyage, drôle et émouvant. De Fès à Angkor en passant par Acapulco, Tokyo et encore bien d'autres contrées, Marc Riboud capture l'instant singulier qui, à la fois touche et fascine. 


C'est aussi l'occasion de découvrir le Musée de la Vie Romantique, cet havre de paix où le peintre Ary Scheffer vécut.


Hôtel Scheffer-Renan

16, rue Chaptal

75009 Paris

Tél: 01 55 31 95 67


Fée Milady

lundi 13 avril 2009

Cake à l'anglaise aux bons fruits confits

Semaine en voyage

Cette semaine, les Fées en ville partent en voyage. Avril leur donne des ailes et pour l'occasion, elles vous embarquent dans leurs valises, ça vous tente ?