samedi 24 janvier 2009

The (perfect) Servant

Pour une fois que j’ai la chance d’avoir la rubrique littéraire, je pourrais laisser libre cours à ma passion pour certains livres, les vrais, les beaux, les justes, les classiques qui emplissent l’âme ou les modernes qui nous font entrevoir quelque facette terriblement lucide sur le monde d’aujourd’hui. Je pourrais avoir l’ambition de vous faire découvrir un chef-d’œuvre méconnu, un poète immense, de vous faire relire Nabokov, Balzac, Thomas Hardy, John Milton…

Et pourtant, lorsque j’ai commencé à rédiger mon article, un seul auteur m’est venu à l’esprit, bien loin de tous ceux-là. Un auteur à la fois célèbre et obscur, imprégné de toute une tradition littéraire anglo-saxonne et néanmoins emblématique de la littérature « de genre », moderne et daté, ouvert et confiné (continuez sans moi l’énumération, vous avez compris le principe). Un auteur, surtout, qui m’a fait rire comme rarement j’ai ri, et dont le style m’enchante et me réjouit chaque fois plus. P. J. Wodehouse, le créateur de Jeeves. Jeeves ? le valet de chambre le plus efficace des années 1930, celui qui vous apporte un remontant du tonnerre quand vous avez mal aux cheveux, qui vous fait ôter cette abominable veste de smoking française pour vous vêtir du convenable costume à rayures bien britannique, qui termine les citations que vous avez du mal à retrouver de vos jeunes années à Oxford, et qui intervient toujours pour vous délivrer des pièges qu’une redoutable jeune fille vous a tendus. Son maître, le jeune dandy Bertram Wooster, mène entre Londres et New York une existence oisive et mondaine, entouré d’une foule d’oncles milliardaires et de tantes – inévitablement – excentriques, tout en cultivant le don de se retrouver coincé dans des situations inextricables – comme se retrouver fiancé à l’une de ces filles à prétention intellectuelle qui veulent à tout prix lui faire lire du Chaucer plutôt que Meurtre sanglant près de la Tamise, vous rendez-vous compte ?

Les éditions Omnibus ont eu récemment la bonne idée de rassembler en deux volumes l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les tribulations de Jeeves et Bertram, mais si vous faites la fine bouche, lisez simplement le court recueil de nouvelles : Allez-y, Jeeves (10/18). Ce sont les premières et les meilleures.

Etoile Clio

jeudi 22 janvier 2009

Les plaisirs de la torture...

Quoi de plus sympathique qu'une petite torture?! Cette pratique, utilisée depuis toujours, était considérée comme légitime au Moyen Age, et jusqu'au 18ème siècle. Bien qu'aujourd'hui pléthore de chartes, de conventions, d'ONG, et bien d'autres, luttent contre la torture, cette pratique est toujours de rigueur. Preuve que l'homme a changé en cinq siècles: certaines formes de torture sont encore d'actualité! Il n'est plus vraiment question des supplices de la roue, de la vierge de fer (ce fameux sarcophage rempli de piques) ou du pal, procurant cette chaleureuse sensation d'être empalé... Désormais, il est, certes, rare d'assister à un écartèlement public par des chevaux, comme ce fut le cas lors des crimes de lèse-Majesté pour Damiens ou Ravaillac, mais la torture d'aujourd'hui est perfide et toute aussi brutale. Les raisons ne sont jamais valables et choquantes qu'elles soient pratiquées par un particulier ayant une rancoeur contre autrui, ou par des « officiels ». Durant les guerres, ou dans les prisons comme à Abou Ghraib, il n'est pas si rare de constater que la torture par l'eau, simulant la noyade, ou l'usage de l'électricité sur toutes les parties du corps, réputée sous le terme de Gégène, sont d'usage. D'autres supplices, moins connus, sont pour le moins sordides: la goutte d'eau chinoise ne procure pas de souffrance physique immédiate, mais rend sa victime complètement folle. Le principe est simple: faire couler une goutte d'eau sur le front de la personne à intervalle régulier. Mieux vaut passer rapidement l'arrachage d'ongles, l'insertion de produits chimiques dans le vagin, le rectum ou la bouche, et la coupe des membres. Tout le monde se souvient de la fameuse scène de Braveheart lorsque Mel Gibson se fait évicérer, écarteler parmi d'autres charmantes attentions? A présent, la forme à changer mais le résultat est le même. Maï

Barack Obama prête officiellement serment

Barack Obama est devenu le 20 janvier le 44e Présidents des États-Unis. Voici sa prestation de serment. Les médias n'ont pu s'empêcher de relever dans ce moment historique une "gourde", alors que c'est le juge qui a commis un impair, en se trompant sur la phrase. On dit que le Président de l'espoir a fourché sur un mot "faithfully", ("fidèlement), mais il a juste remarqué l'erreur du juge en marquant une pause. Il aurait du coup reprêté serment hier en toute intimité et sans fourcher cette-fois, de quoi contenter les plus bavards. Barack Obama est perfectionniste et a le sens de sa tâche. Mercredi 21 janvier, le Président Américain Barack Obama signe son premier décret : fermer d'ici un an la prison de Guantanamo. Pour lire l'article concernant ce décret, cliquez sur ce lien

Barack Obama Président : télézapping

Barack Oma élu Président de l'espoir: "YES YOU CAN"

mercredi 21 janvier 2009

Mode qui es-tu ?

Le mot mode peut avoir plusieurs sens ; environ huit qui touchent à de nombreux domaines. On distingue les modes en grammaire, les modes en musique, en passant par le mode en philosophie (détermination d’une essence), ou en mathématiques (statistique) et même en cuisine où l’on parle de « bœuf-mode ». Enfin, les trois derniers sens, et ceux qui nous intéressent ici sont : la mode en tant que phénomène, manière passagère de vivre, d’agir, de penser, liée à un milieu, une époque déterminée ; la mode dans le contexte de l’industrie, commerce et industrie de la toilette, et la mode, manière particulière de s’habiller conformément aux goûts d’une certaine société.

Un examen rapide de la définition du mot mode monter qu’à ce terme deux autres vocables sont souvent associés : le monde, pour société ou univers et la modernité.

Dérivé du mot latin modus (manière, façon d’être passagère) et de l’adverbe modo (tout à l’heure, bientôt), cette expression du fugitif et de l’éphémère est en butte à des appréciations parfois critiques comme celle-ci : « C’est un usage passager qui dépend du goût et du caprice » (Dictionnaire de l’Académie française de 1740) ou bien encore : « L’usage est une longue mode, la mode est un court usage. Il n’y a que les chefs d’œuvre en tout genre qui échappent à cette tyrannie. » (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du xixeme siècle.)

Charles Baudelaire dans sa définition du beau et de la modernité insiste lui sur le rôle de la mode : « Le beau est fait d’un élément éternel, invariable, dont la qualité est extrêmement difficile à déterminer, et d’un élément relatif circonstanciel, qui sera, si l’on veut, tour à tour, ou tout ensemble, l’époque, la mode, la morale, la passion. »

La mode est perçue comme un mouvement qui s’écoule parallèlement au cours de l’histoire, au fil des temps et dans toutes les couches de la société ; Elle incarne le changement, une force rivalisant avec l’habitude.

fée Carabine

mardi 20 janvier 2009

Petite Fée s'occupe de la culture de votre goût !

Milady vous propose la culture artistique distillée au gré des musées picturaux, ou des chefs d'oeuvres à ne pas manquer. Petite Fée fait de même avec toujours un pied dans ce qu'elle aime...
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Voici l'occasion de cultiver vos papille avec LE PARIS DES CHEFS
- 26 Janvier 2009 - Parc des Exposition Paris-Nord Villepinte (TF1) 10h-20h
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” La cuisine se regarde, se médite… et se mange “, explique Thierry Marx, l’un des chefs qui a su depuis quelques années amener la cuisine, simple objet de gourmandise, sur le terrain plus complexe de la créativité.
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Paris des Chefs Avec MAISON&OBJET et Omnivore, la cuisine d'auteur rencontre les créateurs.

Pour quelques minutes, oubliez la gourmandise, l'appétit, les saveurs enivrantes. Pensez un instant la cuisine comme le designer trace sur une feuille blanche le dessin d'un fauteuil ou d'un objet quotidien. Imaginez le goût comme l'architecte définit la structure, la forme et les équilibres d'un bâtiment moderne, ambitieux. Pensez les saveurs comme le photographe cadre son sujet, définit les lignes de fuite, place l'horizon... Vous verrez alors apparaître clairement la définition de la cuisine contemporaine, partie prenante de la création au sens où elle invente de nouvelles formes sensorielles, de nouvelles textures, de nouvelles saveurs comme les créateurs du 21ème siècle conçoivent des formes réelles ou virtuelles, simples ou complexes, évidentes ou dérangeantes.

« La cuisine se regarde, se médite... et se mange », explique Thierry Marx, l'un des chefs qui a su depuis quelques années amener la cuisine, simple objet de gourmandise, sur le terrain plus complexe de la créativité. C'est pour illustrer ce propos que durant une journée, Paris des chefs, le nouveau rendez-vous imaginé par MAISON&OBJET et Omnivore, associe sur scène derrière un piano, un cuisinier à un architecte, un designer, un professionnel de l'image... Nul doute que ces rencontres uniques en leur genre offriront des duos passionnants pour un double regard sur les sens et les sensations. Afin de mieux comprendre pourquoi la cuisine prend une place si importante dans nos cultures et notre quotidien. Et comment elle peut encore évoluer, inventer, imaginer... ce qui est le propre de toute création. LE PROGRAMME 10h30-11h10 Alexandre Gauthier et Stéphane Bureaux 11h10-11h50 Michel Troisgros et Patrick Bouchain (architecte) 11h50-12h30 Thorsten Schmidt et Eric Benqué (architecte) 12h30-13h10 Pierre Gagnaire et Rip Hopkins (photographe) 14h30-15h10 Pierre Hermé et Jean Michel Duriez 15h10-15h50 Iñaki Aizpitarte et Anne Xiradakis (designer) 15h50-16h30 Sonia Ezgulian et Martine Camillieri (plasticienne) 16h30-17h10 Pascal Barbot et Paul Lacoste (cinéaste) 17h10-17h50 Massimo Bottura et Carlo Benvenuto (designer) 17h50-18h30 Jean-François Piège - Un designer Donc pensez-y : PARIS DES CHEFS - 26 Janvier 2009 - Parc des Exposition Paris-Nord Villepinte.

lundi 19 janvier 2009

Milady s'essaye à la cuisine avec un poulet à la japonaise!



Ingrédients pour 2 personnes:

-2 tranches de poulets
-2 poireaux
-10g de gingembre frais
-4 c/s d'alcool de riz AJI-Mirin (sucré)
-2 c/s de Sauce Soja (salé, contrairement à ce que je dis dans la vidéo!)

Les + de la recette : ajouter, après le poulet, environ 100g de pouce de soja, 25g de germes de poireaux...
Émincer en fines lamelles poulet et poireaux. Râper le gingembre.
Dans un wok (ou casserole profonde), faire revenir les émincés de poireaux dans un peu d'huile d'olive (1 bonne c/s) pendant 5 min environ à feu moyen. Puis pousser sur les côtés les poireaux de façon à jeter et faire saisir au centre du wok les émincés de poulets. Une fois que les morceaux commencent à bien blanchir, les mélanger aux émincés de poireaux et ajouter l'alcool de riz Mirin. Laisser saisir quelques minutes. Et au moment où l'on voit la sauce s'évaporer, ajouter enfin la touche finale, la sauce soja. Laisser seulement quelques secondes... et c'est prêt.
Simple, économique vous faites sensation en accompagnant votre poulet aux poireaux à la japonaise d'un riz gluant ou d'une simple salade.

Bon appétit et bonne vidéo!

dimanche 18 janvier 2009

Semaine échangiste

QUAND LES FÉES EN VILLE ÉCHANGENT LEUR RUBRIQUE CA DONNE...
MILADY S'ESSAYE À LA CUISINE
PETITE FÉE SE LA JOUE CULTURELLE
CARABINE DEVIENT LA PRO DE LA MODE
MODA SE RÉVÈLE COQUINE
MAÏ S'IMPROVISE HISTORIENNE
ET CLIO, UNE GRANDE LITTÉRAIRE