samedi 21 juin 2008

Offrir une fleur...oui mais en chocolat

Il faut l'avouer, lorsqu'on est invité pour la première fois chez quelqu'un il y a plusieurs dilemmes: Robe ou Pantalon? Fleurs ou Chocolats? Pour le premier vous pouvez faire confiance à Moda, elle en connaît un rayon. Pour le second, Thierry Bonnet a eu la brillante idée de faire éclore ses chocolats dans de magnifiques bouquets gourmands. Et en plus on n'a même pas besoin de se déplacer pour l'acheter; bien que la boutique vaut le détour rien que pour le plaisir des yeux; car on peut commander son bouquet de douceurs directement sur internet: http://www.lefleuristeduchocolat.com/ . Chaque création est un subtil mélange de couleurs et de saveurs, objet de décoration l'espace d'un instant... juste avant de fondre dans la bouche. Tout un monde de fleurs gourmandes et de compositions gustatives plus vraies que nature à base de calissons, pâte d'amandes et de chocolats de grands crus. Voici quelques-unes de ses créations: Le bouquet 98€, la rose 13,50€, le rosier 59€, la jonquille 6€ Thierry Bonnet, Le Fleuriste du Chocolat 59, avenue Mozart 75016 Paris France Tel: 01 41 51 78 68 , du Mardi au Samedi de 10 h à 19 h Mariposa

Un vent artistique souffle sur le Jardin du Luxembourg

Vos promenades au Jardin du Luxembourg vous surprendront agréablement cet été. Pour sa neuvième édition, l’Artsénat a invité, sous le signe de la liberté de l’art vivant, 41 artistes à s’exprimer sur le thème Du vent dans les branches.

Partout disséminées dans les allées, sur les pelouses et bassins, des œuvres d’art contemporain dont s’émane l’idée du rapport intrinsèque de l’homme à la nature, rappelant notre éphémère condition.

Dans l’allée Delacroix, près des tennis, des arbres à prières tibétains. Des toiles de spi rouges sont enroulées autour des branches et se laissent bercer par le vent. L’artiste, Jean-Marc Sicard, y a inscrit un message : « être dans le vent est une ambition de feuille morte »…

Les neuf statues monumentales en bronze-patiné de Guy Ferrier constituent des lettres, qui placées les unes à côtés des autres, forment le mot TOLERANCE.

Près de la statue classique de Marie de Médicis, le Prophète en bronze du célèbre Louis-Derbré trône magistralement avec ses six mètres de hauteur. Le sculpteur transpose le gigantisme de la statuaire égyptienne qui force l’admiration.

Une exposition vivante propice à la contemplation.

Milady

Jardin du Luxembourg jusqu’au 21 septembre

vendredi 20 juin 2008

Le langage des Roses

L’été brûlant a ses grasses moissons

Le riche automne a ses treilles encloses

L’hiver frileux son manteau de glaçons,

Mais le printemps a l’amour et les roses.

Gérard de Nerval

Depuis des siècles, les fleurs véhiculent le langage de nos émotions. Les mots s’excusent, et laissent souvent la place à des bouquets éloquents de sentiments. A chaque fleur son message. La plus célèbre d'entre elles demeure la Rose. Son parfum enivrant et son élégance voluptueuse sont autant d’atouts qui lui valent notre fidélité. Point de légèreté à son égard, on choisit la couleur de sa Rose avec justesse :

Blanche : amour pur. Rien n'entachera mon amour pour toi.

Bleue : mystère, patience. Atteinte de l'impossible!

Jaune : infidélité. Je suis volage.

Lavande : coup de foudre. Je suis tombé amoureux de toi.

Noire : mort. Mon amour pour toi n'existe plus.

Rose : amour véritable. Je t’aime réellement.

Rouge : passion. Mon amour pour toi est ardent.

Un bouquet de douze Roses Rouges : Veux-tu m'épouser ?

Rouge et Blanc : pureté d'un amour passionné (Platonique), ou union. Vivons ensemble.

Milady

On aime la mode bucolique !

C'est la révolution des fleurs ! Vous n'avez pas pu passer à côté elles sont partout : dans les arbres, les patios, les marchés, mais aussi et surtout dans la mode ! Même Carrie Bradshaw a osé la robe imprimée de roses. Podiums, magazines, vitrines, fashionistas... tous les ont adoptés. Et on les comprend ! Enfin de la fraîcheur dans cette mode de brute.
Du coup, on a aussi envie que notre dressing sente les doux parfums fleuris ! Alors soyez prêtes à porter la tendance bucolique et champêtre tout l'été. Pour ça rien de plus simple car les fleurs se sont incrustées partout cette saison. L'imprimé Liberty se greffe sur nos robes, nos bijoux, et même sur nos baskets !
La preuve en images : Avec cette petite robe champêtre de chez Karen Atelson, que j'ai achetée il y a deux ans déjà ! La preuve une fois de plus qu'il ne faut rien jeter ! (Et que je suis toujours en avance sur la tendance !) Nos Nike s'habillent aussi de fleurs ! Elles sont craquantes et on les porte avec une petite jupe ou un short en jean. Elles sont en édition limitée chez Colette. So fashion.
Alors vous l'adoptez ?
Moda

jeudi 19 juin 2008

Quelques jardins cachés...

On est assis sur un banc, et on peut sentir les odeurs lointaines de fleurs d'oranger... La longue marche ensoleillée de ces dernières heures à travers les ruelles blanches est déjà bien loin. Il est quinze heures, c'est le moment idéal pour se laisser bercer par le cliquetis de l'eau et se détendre dans ce havre de paix à l'ombre d'un bougainvillier. Le ciel Klein est immense et aucun nuage ne vient bouleverser nos songes. On se laisse donc emporter vers le plus profond sommeil... A t-on rêvé cet endroit? On jurerait pourtant que ce mystérieux jardin existe...

Ah, les patios d'Andalousie! Ces petites cours intérieures donnant la lumière aux maisons du sud de l'Espagne sont magnifiquement ornées de pots en terre cuite d'où débordent de magnifiques géraniums. Chaque année au mois de mai, Cordoue organise le concours du plus beau patio. Pour l'occasion, les habitants et la mairie ouvrent leurs 64 plus beaux patios au public qui peut les visiter gratuitement. De plus, 30 balcons participent également au concours. C’est l’occasion de découvrir des lieux de la ville habituellement inaccessibles. A mesure que l’on s’enfonce dans les ruelles étroites et les recoins méconnus, que l’on traverse les petites places, on découvre de mystérieux jardins vraiment enchanteurs. Concours oblige, un jury passe dans chaque patio pour pouvoir ensuite les classer! Alors profitez du prochain week-end pour vous réserver une petite place au paradis! On vous laisse apprécier... Mariposa

mardi 17 juin 2008

Le roman champêtre

Personne n’aime George Sand, encore moins ses romans champêtres. On rit de la misogynie de Baudelaire, on s’insurge contre la cruauté des frères Goncourt à son égard, mais on ne peut s’empêcher de regarder de haut la romancière. Sa littérature est rangée dans les rayons jeunesse, ses livres valorisés pour les frasques sexuelles ou les recettes de cuisine qu’ils contiennent. Dans les maisons d’édition, on lève les yeux à la simple évocation de son nom, dans les universités, on vous regarde avec étonnement et une pointe de dédain lorsque vous proposez un sujet autour de son œuvre. Pourtant, George Sand est incontestablement une grande femme et un écrivain de talent. Et en cette semaine fleurie, je ne résiste à l’envie de parler de ses romans champêtres, de son amour pour le folklore berrichon, de sa maison de Nohant et de son goût pour la nature.

Mais qu’est-ce qu’un roman champêtre ? Pourquoi George Sand s'est-elle adonnée à ce genre? On regroupe sous ce nom trois romans courts, de ton familier, qui racontent la vie des paysans et des gens simples. Sand résumait ainsi sa pensée : « L’art n’est pas une étude de la réalité positive, c’est une recherche de la vérité idéale […] Un jour viendra où le laboureur pourra aussi être un artiste, sinon pour exprimer […], du moins pour sentir le beau. » François le Champi, La Mare au diable et La Petite Fadette évoquent donc la vie fleurie mais souvent rude des habitants des campagnes. Ces romans pourraient s'apparenter au conte, ils contiennent peu d'évènements et le dénouement se double toujours d'une morale, moins convenue pourtant que certains pourraient l'imaginer. Les trois récits racontent des histoires d'amour contrariées par des raisons évidentes de différences d'âge ou de condition, mais où l'amour et la bonté triomphent sur la bêtise et les préjugés.

L'intérêt de ces romans réside aussi dans la langue «fleurie» que restitue l'auteur. Elle décrit, sans condescendance, un monde où la langue devient poésie, où le patois n'est plus l'apanage des rustres et des bourrus mais celui des personnes délicates et sensibles. Plus séduisant encore, George Sand n'invente pas, elle romance tout au plus. Sa maison de Nohant (dans le Berry) montre non seulement son amour pour la nature mais aussi sa proximité avec le folklore berrichon et les paysans. Ainsi, le guide de la propriété vous indiquera l'endroit où elle apprenait à lire à ses serviteurs, les chemins autour de la maison qui lui ont inspirés ses romans…

George Sand collecte les chansons champêtres, les expressions en patois, les croyances berrichonnes, s'intéresse aux outils et vêtements des paysans, à leurs instruments de musique et participe ainsi, comme on l'admet pour Zola et le milieu de la mine, à l'émancipation des hommes des champs. Elle se bat, grâce à des romans que l'on qualifie souvent de niais ou de faciles, pour l'égalité sociale et de la justice et étonne par l’actualité de son propos. L'écrivain qui voyait en l'éducation le levier le plus efficace contre la sottise n'a-t-elle d'ailleurs pas écrit des histoires simples pour mieux se faire comprendre d'un public souvent borné et sectaire ? Le serions-nous encore lorsque nous dévalorisons constamment son œuvre et passons à côté de ses idées sous des prétextes de naïveté de style ?

Fée Carabine

Bon et rapide, la preuve en images !

Cake à la fleur d'oranger et au pavot

Pour 6 personnes. 10 min de préparation. 45 min de cuisson. On a besoin de : 1 pot de yaourt nature de votre choix- 3 pots de farine- 3 oeufs- 1,5 pot de sucre- 1,5 pot d'huile neutre- 1/2 sachet de levure- 1 pincée de sel- 1/2 pot de fleur d'oranger ou moins selon le goût- 1 pot de graines de pavot.
***
Préchauffer votre four à 180°C. Prenez un saladier, mettez y le yaourt en premier, gardez le pot pour vous en servir comme mesure puis ajoutez tous les ingrédients restant. Mélanger bien. C'est prêt. Enfournez et attendez que le cake ait refroidi pour démouler. Bonne dégustation ;)
***
SECRETS DE PETITE FEE: Cette recette est une base de gâteau au yaourt :  1Vous pouvez utiliser un yaourt parfumé: à la vanille ou à la noix de coco ou ce que vous voulez pour changer le goût du cake et même ajouter des fruits frais. 2 Remplacer un des trois pots de farine par un pot de poudre d'amande, cela donnera encore plus de moelleux. (donc 2 farine + 1 amande)
3 Exemple de mélanges: vanille avec morceaux de poires et amandes effilées sur le dessus / noix de coco-pépite de chocolat / yaourt nature avec cannelle et pomme en morceaux/ yaourt à l'abricot-fruits confits...
Inventez, créez, testez: amusez-vous !!!
Petite Fée

lundi 16 juin 2008

Les Fées en ville disent un énorme merde à tous ceux qui passent le Bac cette semaine, spécialement à S. C. et J.

A Paris, les fleurs ont trouvé leur paradis

Le Marché aux fleurs est une institution à Paris.

Sur l’Île de la Cité, côté 4e arrondissement, il est coincé entre les monuments du Second Empire, le Tribunal de Commerce à l’ouest, la Préfecture de Police au Sud et l’Hôtel-Dieu à l’est. Au nord, une ouverture maritime, la Seine. Au centre donc, une place fleurie, la place Louis-Lépine, du nom d’un préfet de police célèbre pour avoir inventé en 1902 un concours annuel d’inventeurs amateurs.

Voilà deux siècles que Napoléon a décidé d’aménager en plein centre de la capitale un marché permanent réservé à la botanique, un havre de paix où senteurs et couleurs se marient sous l’agréable son du cliquetis de l’eau des fontaines. Alors que tout autour gronde une circulation infernale, ici, au milieu d’une verdure luxuriante et recherchée, on fait une pause en respirant le calme. C’est M. Effel qui s’est chargé de la dernière construction des baraques en tolet qui abritent les célèbres boutiques. Chez Dimosthénis, on est marchand de fleurs de père en fils depuis 1800. Au jardin d’Edgar, on trouve des « plantes spécimens », des sachets de graines de fleurs à faire pousser soi-même dans son jardin. Il y en a pour tous les goûts et tous les porte-monnaies : Rose d’Inde, Œillet de Poète, Pensée Noire, Pois de senteurs,…, graines pour le potager… Chez Meunil, on pénètre dans une serre qui protège les plantes exotiques, si fragiles sous notre climat, un peu trop tempéré ces derniers temps. On regarde, on admire, mais si on s’approche de trop, on risque de tomber à la renverse face aux prix annoncés de certains arbres. Chez Chantal, la poésie se conte en délicates touches de couleurs pastelles.

Rentrez dans les boutiques, vous y découvrirez des décorations pour jardin, souvent kitsch, avec des figurines de lutins, fées, naïades, lucioles et autres personnages merveilleux. De part et d’autres de la place, des kiosques où miniatures de la Tour Effel, plans de Paris et autres nous rappellent que ce lieu figure parmi les incontournables sites touristiques.

Milady

Ouvert tous les jours de 8HOO à 19HOO, et le dimanche le marché aux fleurs laisse la place au marché aux oiseaux. Métro Cité.

Semaine Fleurie

Milady nous fera découvrir le Marché aux Fleurs de Paris, puis nous conduira bientôt au Parc du Luxembourg pour une promenade artistique, avec l'exposition en plein air Du vent dans les branches. Petite Fée éveillera nos papilles en nous révélant sa délicieuse recette du Cake à la fleur d'oranger. Carabine nous plongera dans un bain de fraîcheur avec les romans champêtres. Pendant ce temps, Mariposa nous emmènera faire une ballade dans les plus beaux patios andalous. Quant à Moda, elle sortira le grand jeu des accessoires pour un après-midi des plus bucoliques.