Pour le gouvernement chinois, les JO ont une importance centrale et tout a été mis en œuvre pour qu’ils soient une vitrine pour le monde entier du développement de la Chine. Les infrastructures de Pékin ont été entièrement modernisées. Plusieurs lignes de métro ont été inaugurées et la Cité interdite a été complètement repeinte.
Mais il n'y a pas que cela, des règles de comportements ont été fixées pour accueillir ces hôtes étrangers le mieux possible et pour ne pas heurter la sensibilité des occidentaux. Pour l'occasion, 4 000 « volontaires de la civilité commune » ont été recrutés par la mairie afin de rééduquer les indisciplinés chroniques.
L'oeuvre éducative s'est transformée en matraquage quotidien. Depuis deux ans, les pékinois vivent au rythme de slogans dignes des grandes heures du maoïsme : « Je participe, je contribue, je suis heureux ».
Les chauffeurs de taxis doivent tous passer des examens en anglais afin de pouvoir obtenir leur licence et conduire les touristes pendant les JO.
A raison de deux heures d'éducation olympique par semaine, les écoliers sont exhortés à utiliser un langage châtié. Plus de 3 millions de manuels de savoir-vivre ont même été distribués aux familles sous la houlette du Bureau de l'esprit civique.
Le 11 de chaque mois a lieu la Journée de la queue : tous les Pékinois apprennent alors à monter sagement dans les bus !
Alors, même si le crachat intempestif s'élève au rang de sport national en Chine, il est interdit de cracher pendant les JO à Pakin! Et pour ceux qui ne peuvent se retenir, la consigne est stricte: il faut ramasser.
Interdiction de sortir de chez soi torse nu pendant les journées étouffantes de cet été.
Pas de chien au menu:
L'interdiction, décidée par l'Association des restaurateurs de Pékin, s'applique aux 112 établissements "olympiques" recommandés aux visiteurs mais les autres restaurants de la ville sont aussi appelés à la respecter.
"Si un client commande de la viande de chien, le personnel doit patiemment lui suggérer de commander autre chose", explique la directrice adjointe de l'Office de tourisme de Pékin, Xiong Yumei, citée par Chine Nouvelle.
Mais comme le dit un proverbe chinois " il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère."
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