Plume semble faire de l’humour, nous montrer le caractère dérisoire de la vie. Finalement il ne nous amuse plus. Il devient touchant, puis triste, enfin pathétique. Il évolue dans un monde familier, fait des choses de la vie quotidienne, parle comme nous, tout est normal… ou presque. Plume est mort cent fois, a eu cent femmes, a passé cent ans en prison. Plume est cynique, il nous montre que la vie l’est aussi. Les aventures de Plume ne sont plus ni rocambolesques ni surréalistes, Plume ne s’appelle plus plume parce qu’il est léger et se laisse porter, Plume nous met mal à l’aise et nous hante, à la manière des grands personnages.
mercredi 25 juin 2008
Plume d’Henri Michaux
La vie passe sur lui comme l’eau sur la plume. Il perd sa maison, sa femme et bientôt la vie, il est envoyé en prison, prend des trains assassins, se fait voler, se fait violer…il subit. Henri Michaux invente un personnage qui se heurte au monde. Qui ne comprend pas. De ce choc naissent les mots.
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