lundi 1 décembre 2008

Quand le cinéma célèbre l'hiver

Aviez-vous déjà remarqué que l'hiver est souvent scénarisé au cinéma. 

Bien sûr, on pourrait penser que les réalisateurs jettent leur dévolu sur cette saison pour sa beauté. Il est souvent émouvant de contempler le grand manteau de neige recouvrir la forêt, la campagne ou encore la ville. Le froid est soudain plus facile à supporter. Si on admire ce blanc scintillant, on raffole aussi d'y laisser nos empreintes de pas, faire des bonhommes de neige, de la luge... 
Mais lorsque le cinéma s'empare du manteau immaculé, c'est pour lui offrir un rôle. Dans l'Age de Glace de Chris Wedge, l'hiver est l'enjeu même de l'histoire. Manfred, Sid et Diego s'aperçoivent que la fonte des glaces menace leur existence. Avec le documentaire La Marche de l'Empereur, Luc Jacquet montre que les manchots empereurs vivent en symbiose avec leur environnement arctique.
Quant aux films fantastiques, ils donnent à l'hiver rigoureux une connotation menaçante. Dans Le Monde de Narnia, Andrew Adamson personnifie la dureté hivernale par la terrifiante et redoutée Sorcière Blanche. Voilà un siècle que le monde enchanté de Narnia est prisonnier des neiges et des glaces. Seuls quatre enfants venus du royaume des hommes parviendront à renverser le pouvoir et délivrer le printemps. 
Georges Lucas a lui aussi eu recours à la recette de l'hiver. Dans l'Empire contre attaque la base rebelle se cache sur une planète hostile à l'homme.  Partout, un désert de neige. C'est dans la grotte du yéti blanc, que Luke Skywalker apprend à maîtriser la Force. Il parvient par la pensée à faire bouger son sabre laser et le récupérer pour se libérer du monstre. 

Si l'univers hivernal glace parfois les sangs, il peut aussi rassurer. Chris Weitz revisite le grand Nord. Dans A la Croisée des mondes, Lyra trouve réconfort et aide en un Ours polaire qui ressemble en rien à votre ours en peluche. 
Noël se raconte par un épais manteau de neige. Christian Carion nous a ému en souhaitant un Joyeux Noël pendant la guerre de 14-18.
L'hiver n'est donc pas qu'une saison morte dans notre imaginaire collectif. On le rêve blanc et glacial.


Tantôt allégorie du Mal, beauté majestueuse, environnement vital à la survie d'espèces animales ou encore incarnation de la sécurité, le cinéma se plaît à dévoiler tout son registre. 
Il ne vous reste plus qu'à vous blottir sous votre couette et vous laissez emporter par la magie de l'hiver.

Fée Milady

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Moi aussi l'hiver, le vrai avec la neige ça me fait rêver!