Du xviie au xixe siècle, des petits livres bleus circulent dans les villes et les campagnes. Ils sont le fruit d’auteurs anonymes toujours soucieux de plaire à leur public. Longtemps méprisés, car achetés par des lecteurs dits «populaires», ils racontent une époque.
Ces ouvrages, aux sujets religieux pour une grande majorité, sont vendus par des colporteurs, ancêtres de nos libraires. Ce qui est frappant dans cette collection est l’importance accordée aux « livres pratiques » comme on les appelle aujourd’hui. La cuisine, le jardinage ou encore la médecine sont déjà des thèmes qui remportent un grand succès. Les livres pédagogiques occupent le second plan. La bibliothèque permet donc l’instruction mais aussi le divertissement d’un peuple souvent brimé et écarté de la culture. Le bleu est bien divin !
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