Pour les profanes, amoureux d'art, découvrir les inestimables collections privées est un événement à ne rater sous aucun prétexte.
La Biennale des Antiquaires ou encore la FIAC sont des salons où il est possible de voir l'un des aspects des coulisses du marché de l'art. Avec les salles de ventes, ces salons représentent des occasions privilégiées où l'on peut apercevoir les collectionneurs repérer, discuter et acheter objets, meubles, tableaux de maîtres qui voyagent, en marge de la sphère des musées.
Le plus beau et le plus intéressant de l'art demeure dans l'ombre de ces hommes richissimes animés par leur passion. Alors, lorsque l'un d'entre eux accepte d'exhiber sa collection, de la révéler au grand jour, il ne faudrait pas se faire prier longtemps pour aller se délecter de tant de beautés inédites. L'immersion dans le monde ultra privé du collectionneur envoûte et ravie.
Peut-être aurez-vous la chance en allant au Musée du Luxembourg de comprendre quel est le fil conducteur de l'épatante collection de José Berardo. Cet iconoclaste portugais émigre en Afrique du Sud à 19 ans où il fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines dont le commerce de l’or et du vin, la banque et les télécommunications. Il assemble, à son retour au Portugal, une des collections d’art moderne et contemporain des plus intéressantes d'Europe.
Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat - à l'image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid - avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, qui permet de « faire l’expérience du XXe siècle » selon ses mots, est désormais présentée dans un musée portant son nom, situé entre la Tour de Belém et le monastère des Jerónimos.
Andy Warhol, Ten-foot Flowers, 1967. Encre sérigraphique sur encre synthétique polymère sur toile. Musée Collection Berardo, Lisbonne
Aujourd'hui, c'est plus de soixante-dix de ces oeuvres qui sont présentées au Musée du Luxembourg. Elles s'articulent autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).
Si l'on y court par excès de curiosité, on en ressort comblé, bluffé par une intéressante mise en scène. Elle fait le trait d'union entre ces oeuvres de différents courants d'art désormais réunies dans une même et unique collection qui lui donne une nouvelle dimension.
Le plus beau et le plus intéressant de l'art demeure dans l'ombre de ces hommes richissimes animés par leur passion. Alors, lorsque l'un d'entre eux accepte d'exhiber sa collection, de la révéler au grand jour, il ne faudrait pas se faire prier longtemps pour aller se délecter de tant de beautés inédites. L'immersion dans le monde ultra privé du collectionneur envoûte et ravie.
Peut-être aurez-vous la chance en allant au Musée du Luxembourg de comprendre quel est le fil conducteur de l'épatante collection de José Berardo. Cet iconoclaste portugais émigre en Afrique du Sud à 19 ans où il fait fortune en exerçant ses activités dans plusieurs domaines dont le commerce de l’or et du vin, la banque et les télécommunications. Il assemble, à son retour au Portugal, une des collections d’art moderne et contemporain des plus intéressantes d'Europe.
Animé par son désir de la partager avec le public, il signe, il y a deux ans, un partenariat - à l'image de ce qui a été fait pour la collection Thyssen à Madrid - avec l'État portugais. Sa collection riche de 862 œuvres, qui permet de « faire l’expérience du XXe siècle » selon ses mots, est désormais présentée dans un musée portant son nom, situé entre la Tour de Belém et le monastère des Jerónimos.
Andy Warhol, Ten-foot Flowers, 1967. Encre sérigraphique sur encre synthétique polymère sur toile. Musée Collection Berardo, Lisbonne
Aujourd'hui, c'est plus de soixante-dix de ces oeuvres qui sont présentées au Musée du Luxembourg. Elles s'articulent autour de quatre thèmes : le surréalisme (Miró, Dali, Ernst, Breton…), l'un des axes majeurs de la collection pour la période avant la seconde guerre mondiale, l'abstraction de 1910 à l'immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et la création post-1970 (Schnabel, Stella…).
Si l'on y court par excès de curiosité, on en ressort comblé, bluffé par une intéressante mise en scène. Elle fait le trait d'union entre ces oeuvres de différents courants d'art désormais réunies dans une même et unique collection qui lui donne une nouvelle dimension.
Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
75006 Paris
Tel : 01 42 34 25 95
info@museeduluxembourg.fr
HORAIRES D'OUVERTURES :
lundi, vendredi, samedi de 10h30 à 22h / mardi, mercredi, jeudi de 10h30 à 19h / dimanche de 9h30 à 19h
Fée Milady
1 commentaire:
J'ai trop envie d'y aller...
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