Le british adoré et adopté par les productions et réalisateurs américains
En cette semaine américaine, j'ai décidé de vous parler non pas de Being W de Karl Zero, finalement brouillon, mais du dernier volet de James Bond Quantum of Solace désormais en salle. Le réalisateur Marc Forster rompt définitivement avec la tradition James Bond. Ce nouvel opus se présente comme la suite de Casino Royal. Daniel Craig alias Bond, James Bond cherche à comprendre la trahison de Vesper et venger sa mort. Un tel scénario révèle un 007 humanisé par sa souffrance tant morale que physique.
Dans les précédents volets, James était beau, invincible, irrésistible. C'est d'ailleurs ce côté super man dandy qui a fait son succès. Il semblerait que nous autres spectateurs attendions davantage de réalisme pour une meilleure et probable identification avec le célèbre héros. Et pour nous offrir une action poignante un tantinet authentique, qui mieux que Daniel Craig, prêt à réaliser lui-même certaines cascades. Alors qu'avant, tout semblait facile, maintenant James Bond transpire, s'écorche et s'épuise. Il parvient toujours à ses fins mais non sans douleurs. Les poursuites filmées tantôt à l'épaule tantôt en travelling alternent plans rapprochés et plans larges sur le rythme effréné d'une course de chevaux.
Puisque dans chaque James Bond les thèmes sont liés à l'actualité, on n'est pas surpris de voir qu'il est question ici de l'eau à présent plus précieuse que le pétrole. Quantum Solace est un grand James bond qui finit d'installer Daniel Craig dans ce rôle qui lui scier à merveille. Pour les adeptes de Sean Connery, il semblerait qu'ils aient enfin trouvé un acteur digne de prendre la relève, ce n'était pas trop tôt.
Fée Milady
1 commentaire:
Pas trop d'accord pour cet acteur, que je trouve moche, et avec la bouche de travers en plus...
Ce rôle ne lui sied (verbe seoir...) pas du tout, et je préférais encore Perce Brosnan...
mais je ne suis qu'une provinciale...
Chrys
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