Les Parisiennes ? Des silhouettes longilignes, aux yeux de biches et à la sensualité sophistiquée. Elles sont pétillantes, frivoles, toujours vêtues à la dernière mode et séduisent par leur humour décalé. De vraies icônes comme on en rêve. Le couturier français Christian Lacroix félicite Kiraz pour avoir capté « semaine après semaine, l’essence de la mode d’une manière qui était celle d’un couturier ».
Des femmes modernes et piquantes misent en scène dans des situations cocasses. Pour les sublimer, l’artiste choisit le luxueux décor du Paris chic. Ces illustrations sont devenues un phénomène de société. Bientôt, le photographe Dominique Issermann constate que « les parisiennes ont commencé à ressembler aux dessins de Kiraz ».
Depuis 1960, ces créatures à la féminité intemporelle s’affichent dans des journaux et magazines comme Gala, Paris Match ou encore Elle et Play Boy. La publicité aussi s’éprend de leur style indémodable. La pub de la marque Canderel, où une beauté porte un pantalon pattes d’éléphant et dit « On peut porter des pattes d’éléphants sans en être un », fait un carton. Les Parisiennes de kiraz deviennent légendaires.
Ce sont les yeux émerveillés et le sourire aux lèvres qu’on s’agglutine devant chacune des illustrations pour la première fois réunies dans une exposition qui ne peut qu’enorgueillir toutes les parisiennes.
Fée Milady
Les Parisiennes de Kiraz au Musée Carnavalet jusqu’au 21 septembre 2008, 7 euros. Ouvert tous les jours sauf lundi et jours fériées, de 10h00 à 18H00. 23, rue de Sévigné, 75003 Paris
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